pour confimer ce que dit Lev, vu sur site FB Berry <br />
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Pour François Dumon, président de la CDC, “ce projet répond à un besoin sur notre territoire avec une création nette d’emplois, des emplois demandant peu de qualification notamment pour le reconditionnement de produits”.
Pour le développement de Vierzon les élus , à rebours de leur programme annoncé, nous proposent d’un côté des emplois déqualifiés (Dumon le 29-11 Fbleu Berry) d’un côté et le financement d’une école privée où les étudiants s’endettent que le modèle américain. En espérant que ce financement soit moins hasardeux que celui du bowling, on ne peut s’empêcher de rappeler à nos élus qui e fin les chantres du néolibéralisme que nombre d’Amerixains ne sont plus capables de rembourser leurs emprunts d’études.<br />
Emplois déqualifiés et dettes, quel bel avenir pour les jeunes...
Personnellement, en tant que citoyen vierzonnais, cela me pose un gros problème que l'argent public soit utilisé pour faire la promotion d'une entreprise privée. Indépendamment des mensonges qui sont envoyés dans nos boîtes aux lettres par MM. Sansu et Dumon (dire que le bétonnage de 17 ha de terres ne constitue pas une « nouvelle artificialisation des terres » ou que les nuisances seront compensées avec la mise en place de « jardins partagés », il faut oser et vraiment nous prendre pour des...), le simple fait que nos impôts servent à la com' de Virtuo a de quoi scandaliser. <br />
Quant aux engagements écologistes qui ont été pris lors de cette campagne (aussi bien par la « majorité » élue avec moins de 20 % des inscrits que par l'« opposition » élue avec 15 %, qui ont tous voté à l'unanimité pour cette plateforme et se disaient tous très soucieux de l'environnement), cela se révèle être du flan. <br />
Je crois bien que leurs boniments sur papier glacé ne vont pas duper grand-monde. La lutte ne fait que commencer.
Le Maire et le Président de la communauté de communes confondent l'argent du contribuable avec le budget d'une campagne électorale.<br />
Ils prennent les gens pour des......<br />
Mais ils aiment les Vierzonnaises et les Vierzonnais,qu'on les prennent pour des.....Ils en redemandent les jours d'élections.<br />
Ils se taisent les Vierzonnais,ils subissent les Vierzonnais,ils sont fatalistes les Vierzonnais,.<br />
La peur du gendarme l'an dernier,cela a fonctionné à merveille.<br />
La création de 400 emplois,ça fonctionne encore!<br />
Vierzonnaises,Vierzonnais,réveillez vous!
O
Oui
16/01/2021 09:26
Cette lettre est surtout la preuve que la contestation est forte et que ça tangue, surtout dans la majorité municipale. C'est bien cela le problème du maire ; même dans son propre parti, il ne fait pas l'unanimité. Il devrait se remettre en question. Serait-il atteint par un syndrome macronien ?!
En lisant cela,je comprends mieux les Vierzonnaises et Vierzonnais qui se sontt abstenus aux dernières municipales.<br />
Et le Maire de Vierzon a la prétention de retourner siéger au Palais Bourbon?<br />
Mais les insoumis sont désespérants de complicité!<br />
La politique est devenue répugnante.
Un tract imprimé et distribué aux frais du contribuable!<br />
Pas gênés!<br />
Et après on s'étonnera que Virtuo licencie ses chargés de com.<br />
Les élus font le boulot à leur place!
Ce n'est pas une lettre!<br />
C'est un tract!<br />
Ils sont sympa Virtuo de mettre leurs conseillers en communication à la disposition des élus Vierzonnais.
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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