Il y a plusieurs années, le Parti communiste estimait que Vierzonitude fantasmait quand il parlait d'une éventuelle reprise en main de la sécurité à Vierzon par les gendarmes... Aujourd'hui, ce sont les syndicats qui évoquent cette crainte. On imagine que le Parti communiste va leur dire la même chose...
Mais au train où vont les choses à Vierzon, ces mêmes syndicats ne croient plus une seconde dans la construction d'un nouveau commissariat qui avait pourtant bien servi la cause du maire sortant pour les dernières municipales.
Ne lisait-on pas ceci : La construction d'un nouveau commissariat de police est bien "programmée à Vierzon dans les trois ans par le ministère de l'Intérieur. L’Etat par la voix du Directeur de Cabinet de la Préfète nous a confirmé la construction d’un nouveau commissariat hier. La mobilisation de tous va payer." Mobilisation ? Ah bon, de qui ?
Et puis comment justifier une baisse de la délinquance sans admettre qu'il y avait alors de la délinquance à Vierzon puisqu'elle a baissé. Et surtout, en février 2020, le maire expliquait aussi cela : "ce sentiment d'insécurité est complètement incongru. On n'accepte pas que dix personnes parlent entre elles sur un banc, c'est pourtant ce qui doit faire société et ça existe."
Mais le sentiment d'insécurité naît pourtant d'une insécurité réelle puisque si la délinquance a baissé grâce aux efforts de la municipalité bien sûr, c'est donc qu'elle était à un haut niveau et que les citoyens avaient raison de ressentir ce qu'ils ressentaient, non ? Aujourd'hui, la construction d'un nouveau commissariat est perdue quelque part comme on ne parle plus non plus de la construction d'une nouvelle gendarmerie à Méreau... C'est vrai que si Vierzon passe en zone gendarmerie, il faudra une gendarmerie sur place. Oups, on fantasme encore....