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Dans le compte-rendu du conseil municipal du 29 mai dernier, que Pascal Latessa, élu de l'opposition disait ceci : "Quand ouvre t-on un plan de développement de pistes cyclables ? J’ai vu qu’on avait réaménagé l’avenue Édouard Vaillant en faisant des plantations, d’ailleurs un élu s’en était étonné, on aurait pu sur ces grands trottoirs
passer de la voie cyclable à la piste cyclable, qui aurait été plus sécurisant, les trottoirs s’y prêtent.
Je pense aussi à l’avenue de Châteauroux qui ne bénéfice d’aucune structure cyclable jusqu’à Méreau. Quand va-t-on élaborer un plan pour développer les pistes cyclables ? Je rappelle que depuis que nous sommes élus, depuis 2020, il n’y a que 75 mètres qui a été développés, entre le Crédit mutuel et l’avenue de la République, en sens unique. C’est la seule voie qui a été faite hormis le Canal à vélo."
La blague !
L'élue chargée de l'environnement répond que "le problème est aussi budgétaire, puisque ça coûte énormément d’argent. Sur l’avenue Édouard Vaillant, c’était un souhait lorsque on a refait les plantations. On a demandé à ce qu’un travail soit fait, mais budgétairement ce n’était pas possible."
Alors résumons : si les vélos peuvent circuler le long du canal, c'est parce que cette opération n'est pas une initiative de la ville ! Parce que, en dehors du Tour de France que l'ancien maire voulait décrocher à tout prix, le vélo à Vierzon, tout le monde s'en fout !
Philippe Fournié, maire-adjoint socialiste, sait à qui l'on doit ce vide : "Je rappelle que les mobilités actives et mobilités douces sont de la compétence de la Communauté de communes".
La CDC préfère payer des giratoires à 500.000 euros pour une plateforme logistique géante plutôt que de développer des pistes cyclables.
L'élu socialiste va proposer au Président de la Communauté de communes, "qu’une étude soit faite sur tout le périmètre de déploiement, comme Bourges l’a fait afin d’avoir un plan de mobilité douce, même si les aménagements sont parfois lourds."
Franck Michoux, adjoint à l'urbanisme, souligne que "l’’étude faite sur l’avenue Édouard Vaillant a montré que le coût des travaux initialement prévus était de 1 million d’euros. Avec nos problèmes d’entretien des voiries, financer les pistes cyclables n’était pas possible. Au niveau du Pont de Toulouse, l’aménagement est complètement intégré, donc il y aura une jonction entre Péri et l’avenue Édouard Vaillant. La piste des trottoirs est une des solutions."
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