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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


La guerre des ministres fait rage à Vierzon !

Publié par vierzonitude sur 12 Mars 2021, 12:40pm

La guerre des ministres fait rage à Vierzon !

Jamais la venue de ministres à Vierzon (sans le label municipal...) n'avait déclenché autant de réactions hostiles de la part des élus et du premier d'entre eux ainsi que du P.C.F qui doit trouver de quoi s'occuper jusqu'à la CGT !

Dans un message posté sur son compte Facebook, la députée Nadia Essayan souligne  que "l’agressivité et le mépris dont fait preuve ouvertement le maire de Vierzon à l'égard des ministres du gouvernement en visite à Vierzon est incompréhensible. J'en suis abasourdie." 

La députée fait remarqué le maire de Vierzon "a pourtant accueilli en toute correction, voire même de façon très cordiale, d'autres ministres de ce même gouvernement précédemment, dont Edouard Philippe, Cédric O, Clément Beaune et Emmanuelle Wargon, ces trois derniers n'ayant réveillé ni la CGT, ni le PCF."  

Alors, s'interroge-t-elle, "d'où vient ce revirement soudain  alors que je permettais que notre ville accueille d'autres ministres sur des secteurs très importants, comme l'insertion, la jeunesse, la sécurité et l'éducation ? Quel dommage que nous ne puissions pas, à Vierzon, travailler ensemble au profit de nos concitoyens vierzonnais, comme nous le faisons dans les autres villes ! Au final, c’est Vierzon, les Vierzonnaises et les Vierzonnais qui en paient le prix..."

🔴 #VIERZON en rouge L’agressivité et le mépris dont fait preuve ouvertement le maire de Vierzon à l'égard des ministres...

Publiée par Nadia Essayan, Députée du Cher sur Jeudi 11 mars 2021

Du coup, pour alimenter cette série à laquelle Netflix devrait consacrer une crédits, le maire de Vierzon a été obligé de s'expliquer,  sur son compte facebook :  "Passée la surprise de cette arrivée soudaine (NDLR : de plusieurs ministres à Vierzon) et massive, je tiens à dire que l’esprit républicain, qui a toujours été le mien lors des venues de membres des Gouvernements Ayrault, Valls, Philippe ou Castex, ne veut pas dire avoir le doigt sur la couture du pantalon. Il se trouve que pour mesdames El Haïry et Klinkert, je ne pouvais être présent et que j’étais représenté par madame Solange Mion, adjointe au maire, pour la première séquence, et par monsieur Franck Michoux, adjoint au maire, pour la deuxième séquence."

Le maire de Vierzon ajoute : "qui peut feindre l’étonnement devant la mobilisation de forces politiques, syndicales, progressistes, féministes, quand vient sur notre territoire l’un des principaux ministres du Gouvernement, à savoir monsieur Darmanin, ministre de l’Intérieur. Quand monsieur le Premier Ministre Edouard Philippe était venu le 3 mai 2018, il en avait été de même ! Le droit de manifestation est un droit fondamental ! A l’heure où le gouvernement et sa majorité parlementaire veulent affaiblir le soutien aux chômeurs, veulent restreindre les libertés publiques par le biais de la Loi Sécurité Globale, et refusent obstinément de partager les richesses comme il se doit, il est légitime que des citoyens expriment leur colère juste."

Sauf que le P.C.F souhaite manifester parce que le ministre de l'intérieur estime Marine Le Pen trop molle....

"Laisser penser que le maire de Vierzon serait l’instigateur de tout cela, c’est faire preuve d’un joli mépris envers les militants, les responsables politiques, féministes et syndicaux. Monsieur Darmanin est bienvenu, dans un cadre qu’il doit bien rencontrer ailleurs. Pour ce qui est du travail avec tous, nous avons démontré que la ville de Vierzon sait nouer des partenariats excellents pour porter les projets de transformation indispensables : nouveaux commerces en centre-ville, travaux de la Halle de la Société Française et installation du campus numérique, travaux de la médiathèque, très beaux projets culturels bientôt annoncés, venue du Tour de France... Les occasions de porter haut les couleurs de la ville seront légion dans les prochaines semaines."

Les législatives approchent, non ?

Certains sur les réseaux sociaux, en premier lieu madame la Députée du Cher, s’épanchent sur le mépris dont je ferais...

Publiée par Nicolas Sansu sur Jeudi 11 mars 2021
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O
Oui
14/03/2021 09:41
Totale mauvaise foi du maire ! Ce n'est pas lui qui a invité et il ne supporte pas de ne pas tout contrôler dans sa ville.
Répondre
T
tenirbon
13/03/2021 10:23
L'intérêt personnel de N Sansu passe avant l'intérêt de ses concitoyens, ou pour le moins ceux qui ne partagent pas ses idées
Répondre
J
Jean
13/03/2021 09:14
J'ai honte d'être vierzonnais. Quand on voit le comportement de notre maire et de notre députée , aucun avenir pour les chômeurs, les pauvres et tous les habitants et électeurs vierzonnais. Aucun des 2 n'a été élu avec une vraie majorité, ils ne doivent pas l'oublier. Alors madame, monsieur, arrêtez vos querelles et faîtes avancer votre ville. <br /> Vierzon souffre de son image avant tout, cessez d'en rajouter.
Répondre
U
un autre
12/03/2021 19:17
Tout ceci est d'un ridicule ! Ce qui compte ce sont les intérêts des Vierzonnais, rien d'autre. On se croirait à l'école maternelle.
Répondre
T
tenirbon
12/03/2021 19:06
Nicolas Sansu me ferait presque penser à Trump dont le discours n'était bien sur pour rien à la "prise" du capitol par ses sympathisants <br /> Il invite à sortir les mégaphones mais ne donne aucune instructions à ses camarades pour manifester<br /> Mais de qui se moque t'on ??
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L
LoL
12/03/2021 13:22
Euh!! si demain la Macronie attaque aussi méchamment nos ami(e)s de Mars, est ce que les petits hommes et femmes vert(e)s pourrons aussi compter sur l'appui de notre merveilleux maire si solidaire en tous pour renter dans le club VIP?? :-))<br /> <br /> Si c'est le cas , alors E.T sera bien choyé et fera parti de la famille des verts biens murent !! :-))<br /> <br /> Ah les copains!! plus nous serons nombreux ensembles ,plus la vie sera belle et si facile!! :-)
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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