La vente de la maison de Célestin Gérard à 180.000 euros semble être une gageure pour le conseil municipal qui devra examiner, ou pas, cette délibération jeudi soir. Mais depuis la découverte de cette vente surprise, les offres semblent se multiplier. 200.000, 240.000 euros. La question est de savoir si la ville peut maintenir à 180.000 euros cette vente si d'autres en proposent d'avantage.
Mais, plus que le prix, c'est l'acte en lui-même qui pose question. Si la ville voulait se débarrasser de son patrimoine immobilier, elle ne rachèterait pas tout ce qui se présente : l'ancienne Poste par exemple, les locaux de Baracher-Mathat dans lesquels 760.000 euros de travaux vont êre effectuer. Pourquoi ne pas vendre l'auberge de jeunesse qui ne sert plus à rien ? Ou l'office de tourisme place Foch qui a englouti des centaines de milliers d'euros.
Vierzon, c'est cette ville qui, par l'intermédiaire de sa société d'économie mixte finance et construit le siège social de Véolia, cette société du CAC 40 sans doute trop désargentée pour s'en payer un elle-même et bazarde son patrimoine historique pour une poignée de cacahuètes en se réfugiant derrière l'avis des Domaines. Entre la Sem-Vie, la communauté de communes et la ville, Vierzon sera bientôt municipalisée.
Rappelons que les locaux des Galeries aussi ont été rachetés par la Sem-Vie sans oublier le site LFM, acheté 1,1 million d'euros. Alors, la vente à 180.000 euros de la maison de Célestin Gérard fait rire... jaune. Il ne faut pas que cette maison soit vendue, même avec la plus belle des explications, cette maison doit rester dans le giron municipal et le jardin avec. On va privatiser une partie du jardin et même l'entrée près de la rue Bernard Palissy. On croit rêver ! Sans doute que cette délibération devait passer sur un malentendu. Or, effectivement, il y a un malentendu !