Si l'on a bien compris le mécanisme, la maison de Célestin Gérard était détenue par la Société d'économie mixte dont le président est le maire de Vierzon. Le même président était donc d'accord avec lui-même (c'est la même personne pour ceux qui ne suivent pas) pour que cette maison intègre le patrimoine municipal. Et maintenant, la ville veut céder cette maison à un privé.
N'étant plus à un paradoxe près, pour sauver cette maison des griffes du privé, pourquoi la communauté de communes de Vierzon qui est déjà propriétaire de l'ensemble du site de la Société-Française, n'achète-t-elle pas à la ville de Vierzon (ce ne serait pas la première fois que ce genre de choses se déroule) la maison de Célestin Gérard pour qu'elle reste dans le domaine public ? AU lieu de restaurer l'ancienne auberge de jeunesse qui va nous coûter les deux bras et les deux yeux.
De plus, si la ville de Vierzon n'a pas la vocation d'être la propriétaire d'un restaurant, cette compétence va très bien à la communauté de communes qui, elle, s'occupe du commerce en rachetant des pas-de-porte et en les restaurant pour les relouer. Reste à savoir si Vierzon a vraiment besoin de ces 180.000 euros et plus, tant elle manquerait d'argent pour ses écoles et ses routes...
Sinon, elle pourrait aussi céder cette maison pour l'euro symbolique. Mais une communauté de communes qui s'est offerte un bâtiment à 297.000 euros pour y loger l'office de tourisme ne peut pas faire la grimace pour s'offrir une maison à 180.000 euros et qui plus est percevoir les loyers du restaurant qu'elle abrite.
Nous voudrions être sûrs que toutes le solutions ont été envisagées. Sinon, nous en avons d'autres, à moins que la vente de cette maison soit une raison strictement personnelle. Mais on ne voit pas bien ce qu'aurait dit Célestin Gérard pour être ainsi tricard dans la ville où il a bâti un empire industriel. C'eut été Gérald Darmanin, le ministre de l'intérieur, on aurait compris mais Célestin Gérard....