"Avec la ville de Vierzon, et son maire, Nicolas Sansu, on est en train de travailler sur l’accueil des écoles Isit et Efrei pour 2022," nous explique le président de la communauté de communes.
L'école Efrei ? "L’école d’ingénieurs Efrei Paris nait en 2017 de la fusion de deux écoles : l’Efrei, fondée en 1936 et de l’Esigetel, fondée en 1986."
Combien pour la formation d'un ingénieur ? Oh pas grand chose. Entre 8.200 et 9.400 euros à l'année et si vous payez en 10 fois, de septembre à juin, les frais sont majorés de 300 €. C'est de gauche ça ? Un autre programme, d'experts en numérique, entre 12.000 et 18.000 euros pour un cursus de 3 ans. C'est vrai qu'Algosup et ses 500 étudiants qui doivent déferler sur Vierzon à raison de plusieurs milliers d'euros par an la formation, on a désormais l'habitude.
On a donc compris qu'il va falloir "trouver les financements pour faire les travaux du conservatoire de musique et pouvoir les accueillir les deux ou trois ans que vont durer les travaux au B3, puisque si on est prêt en 2023, on n’aura peut-être pas finalisé la partie pour eux."
Donc, il y aura des travaux provisoires coûteux au conservatoire en attendant des travaux définitifs couteux au B3. Mais a-t-on l'assurance d'atteindre, pour Algosup 500 élèves et pour les autres écoles dont l'Efrei, qui est payante, est-ce le contribuable qui va payer ?
"Aujourd’hui, quand on voit que des grandes écoles s’intéressent à nous… Je n’ai qu’un regret : que des grandes écoles associatives s’intéressent à nous, et que l’enseignement national, lui, ne s’y intéresse pas. C’est un peu ennuyeux", dit encore le président de la communauté de communes dans la presse locale.
Oui c'est ennuyeux, parce que cela veut dire que les grandes écoles en question qui s'intéressent à Vierzon et qui vont s'installer ne font partie de l'enseignement national. La ville et la communauté de communes sont pourtant prêtes, sur des promesses d'un nombre d'étudiants, à leur construire des ponts d'or. Comme pour le nombre d'emplois de la future plateforme géante construite par Virtuo, en fait. On annonce 300 emplois créés et on s'aperçoit que parmi eux, on compte des emplois déjà existants, ceux des chauffeurs de poids-lourds...