Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Achat au Forum : l'opposition dénonce une décision unilatérale

Publié par vierzonitude sur 20 Octobre 2021, 12:58pm

Achat au Forum : l'opposition dénonce une décision unilatérale

Le groupe d'opposition rebaptisée récemment Autre vision pour Vierzon s'est emparé de la préemption par la communauté de communes d'un local au Forum république qu'il associe à la pharmacie du Forum. 

Pour l'opposition, cette préemption "est le fruit d’une décision unilatérale sans information préalable au conseil communautaire. Celle-ci est noyée dans les comptes rendus des décisions par le président par délégation du conseil donc sans délibération individuelle lors du conseil communautaire", lit-on sur les réseaux sociaux.

L'opposition pose alors plusieurs questions.

1 - "Cette préemption a-t-elle été débattue en amont par les conseillers de la communauté de commune ? Notre vision, serait qu’à partir d’un montant déterminé, une décision doit être débattue, telle ces autres décisions prises lors de ce même conseil pour des montants 30 fois moins importants !" 

2 - "Quel en est le projet ? Comme promis par l’ex-futur-actuel maire lors de la dernière campagne municipale, créer une base de loisirs en plein centre-ville ? Un énième lieu de maison du tourisme ou son annexe ? Notre vision, serait plus de transparence et de concertations sur les projets à venir, d’autant ceux concernant le Forum, qui n’est toujours pas fini dans son projet définitif." 

3 - "Quel avenir de la pharmacie du Forum ? Suppression ou déplacement de celle-ci qui est déjà le fruit de fusion de plusieurs pharmacies ? Si suppression, les plus « proches » seraient la pharmacie du Beffroi (NDLR : en haut de la rue Joffre) et la pharmacie Bouillon (NDLR : dans le quartier de Bourgneuf)… Le montant de cet investissement est supérieur au prix de vente de la maison de Célestin qui possède visiblement un autre cachet. Pourtant, les deux rentrent dans les compétences tourisme et commerce de la communauté de Commerce mais sont traitées différemment. Notre vision est qu’en ces temps de crise sociale, écologique et énergétique, les communes de cette communauté ont peut être d’autres priorités.  La préemption de ce local commercial se justifie peut-être, aurait-il fallu l’expliquer et…en débattre !"

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
La rue des Ponts rouvre samedi 20 avril
La rue des Ponts rouvre samedi 20 avril
C'était comment avant la construction de la Caisse d'Epargne ?
C'était comment avant la construction de la Caisse d'Epargne ?
Oh;, ça sent 2026 à plein nez dans les promesses qui ne seront pas tenues
Oh;, ça sent 2026 à plein nez dans les promesses qui ne seront pas tenues
Aire d'accueil des gens du voyage : plus de 25 ans de retard !
Aire d'accueil des gens du voyage : plus de 25 ans de retard !
Et maintenant, le contribuable rachète le Forum république !
Achat-vente de la ville et de la CDC : à quand la transparence ?
Commenter cet article
L
LoL
21/10/2021 10:39
Ah bon , ça nous étonne!!, décidément un monocle nous suffira amplement je pense, pour y voir encore un peu mieux, sans trop loucher sur un seul verre!! :-))
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents