Dans un commentaire, à propos du commerce en périphérie en général et du déménagement de Thiriet en particulier, une lectrice nous écrit, entre autre, "Être attentif à ce qu'il se passe à Vierzon en gardant un sens critique c'est bien mais être constamment dans le négativisme gratuit c'est improductif." Voilà à quoi s'apparente une pensée critique à propos de l'urbanisme d'une ville en 2021 : du négativisme.
Ce à quoi Vierzonitude répond que oui bien sûr applaudissons : on bétonne, on bitume, on agrandit la périphérie, on construit a tout va pour quelle finalité ? Entretenir un discours d'un côté et faire l'inverse de l'autre, ce n'est pas du négativisme mais de l'incohérence. Et l'on nous oppose désormais que ce coin-ci de Vierzon va devenir attractif. Comme la zone commerciale de Saint-Germain-du-Puy ?
En fait, nos politiques fonctionnent avec leur vieux logiciel, incapables de s'adapter ne serait-ce qu'à leurs propres discours sur le développement durable, ou l'artificialisation des sols. Un mandat de maire, entre autre, se mesure au nombre de mètres carrés bitumés et bétonnés. Vierzonitude l'écrit à chaque fois : d'un côté, l'Etat subventionne les commerces de proximité, de l'autre, on laisse la périphérie s'étendre et on pleure ensuite d'avoir trop de voiries à entretenir...
Nos politiques opposent encore périphérie et centre-ville grâce à leur non-gestion d'un urbanisme réfléchit. Quand on voit comment nos chers élus de gauche sont capables de se battre pour certaines causes et ne pas lever le petit doigt pour d'autres... Alors, ce négativisme décelé dans les propos de ce blog n'est en fait qu'une réaction salutaire. Prenez l'état de la rue Joffre ! Une rue usée, avec 50% de vacances commerciales.
Et ce n'est pas juste en remettant des commerces que tout va s'arranger. La voirie de Feuillette sera forcément plus attrayante que les pavés de la rue Joffre que la ville refuse de refaire. Nous sommes moins de 27.000 habitants à Vierzon et nos élus pensent être à la tête d'une ville de 50.000 voire 100.000 habitants ! Leur politique ressemble à celle de leurs grands-parents, parce que la recette a marché pour eux. C'est tout à fait désolant.