Ca y est ! Nos élus viennent de s'apercevoir que Vierzon ne compte plus que moins de 27.000 habitants et que, même s'ils le regrettent, les communistes ne gèrent pas une métropole. On se demande si a vraiment changé entre 2014, date de a renégociation du contrat pour les bus et 2021. Car il est clair, comme le souligne la presse locale, les bus est un service à repenser. Car ça nous coûte 800.000 euros par an, oui, 800.000 euros ! Pour rien, car les bus circulent la plupart du temps à vide.
C'est le maire qui le dit, mais juste après les élections municipales : "nous n’avons pas la taille critique en terme de ville et en terme d’usagers des transports publics pour avoir des bus toutes les 20 minutes, partout. C’est impossible." Et faire circuler "des banquettes vides, ce n’est pas possible." Sans blague. Parce que ce n'était pas le cas en 2014 déjà ? Et en 2016, 2018, 2020 ?
Alors pour noyer le poisson, histoire de ne pas focaliser le problème sur les bus, dont le contrat est négocié par les élus, hop, on explique qu'il faut réfléchir à la mobilité à Vierzon. Quand on voit la tête des pistes cyclables, l'absence d'aménagement entre le centre-ville et les Forges, ce long no man's land ennuyeux jamais réfléchi, avec une route large comme une autoroute. Ces espace est l'antichambre d'un repoussoir.
Mais c'est vrai que l'Etat finance des musées numériques et pas des routes. Demain, si l'Etat finance la culture de betteraves, sûr que Vierzon en fera pousser des les jardinières et les jardins publics. Alors, après l'eau, la ville osera-t-elle reprendre les transports publics en régie ? Quand on a la culture du service public, il faut savoir aller de l'avant.