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Vierzonitude

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L'abonnement à l'eau augmente pour payer... les impayés !

Publié par vierzonitude sur 12 Décembre 2021, 18:31pm

L'abonnement à l'eau augmente pour payer... les impayés !

La Direction Générale des Finances Publiques de Vierzon a demandé à la ville de Vierzon d'inscrire une provision annuelle de 160 000,00 euros hors-taxe pour les admissions en non valeur et les créances éteintes, c'est-à-dire pour financer les impayés en matière d'eau et d'assainissement.

Ainsi, en 2022, la ville envisage d'augmenter le montant de l'abonnement annuel de 12,00 euros hors taxe. La ville a fixé la part communale du prix de l’eau pour l’année 2022 à 1,42 € HT/m3, à 0,06 € HT/m3 la redevance « préservation de la ressource », à 52,00 € HT le droit d’accès au service de l’eau potable.

Au passage, on aimerait connaître le montant des impayés en 2020.

Le tarif des abonnements annuels en tenant compte du diamètre du compteur comme suit :

- abonnement pour un compteur de diamètre 15 mm : 37,50 € HT,
- abonnement pour un compteur de diamètre 20 mm : 40,50 € HT,
- abonnement pour un compteur de diamètre 30 mm : 54,00 € HT,
- abonnement pour un compteur de diamètre 40 mm : 73,50 € HT,
- abonnement pour un compteur de diamètre 50 mm : 122,00 € HT,
- abonnement pour un compteur de diamètre 65 mm : 190,00 € HT,
- abonnement pour un compteur de diamètre 80 mm : 350,00 € HT,
- abonnement pour un compteur de diamètre 100 mm : 577,00 € HT.
 

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Commenter cet article
M
Martin Sandrine
16/12/2021 08:39
Comme d'habitude dans ce pays... <br /> Ne travaillez pas, on vous aidera ou plutôt on ne vous pénalisera pas ...<br /> Ne payez pas vos factures, les travailleurs et bons payeurs le feront pour vous où on effacera voq dettes..<br /> Continuez à payer des impôts pour refaire les trottoirs et les routes mais jamais celles.de votre quartier. <br /> Le partage ok mais là il y a longtemps que la balance n'est plus à l'équilibre et penchent tjs du côté des profiteurs.<br /> Attention l'injustice met toujours le feu aux poudres.
Répondre
O
Olivier
13/12/2021 11:24
Ce qui ne paient pas ont raison si on ne leur coupe pas l'eau.<br /> Les autres paieront pour eux.<br /> <br /> Après on se demande pourquoi les gens sont de moins en moins solidaires at acceptent de moins en moins l'impôt.
Répondre
O
Olivier
13/12/2021 18:07
Ceux
M
M
12/12/2021 19:08
Ah ... ça c'est un des revers de la re-municipalisation de l'eau! Le recouvrement des impayés est beaucoup plus délicat lorsque ce public/abonné est aussi un électeur ! Alors que lorsque l'on concède ce service, on délègue ce fardeau à un tiers qui aura beaucoup moins de scrupule à faire rentré l'argent. Ceci dit, je comprends très bien que certains aient des difficultés a régler leurs factures mais plutôt que de réfléchir à mettre une fontaine à la "Croix Blanche" on pourrait utilisé l'argent pour aider ces Vierzonnais en difficulté.
Répondre
L
Lev
12/12/2021 19:07
Si on peut plus payer not’ bon fournisseur…
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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