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Vierzonitude

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L'eau municipale gérée par la gauche Sardou à Vierzon

Publié par vierzonitude sur 15 Décembre 2021, 17:44pm

L'eau municipale gérée par la gauche Sardou à Vierzon

Nos élus vierzonnais de gauche, la gauche Sardou sans doute comme le dit Philippe Caverivière, chroniqueur sur RTL, avaient fait du prix de l'eau, l'horizon indépassable de la pensée de gauche, du service public de gauche, de la raison de gauche. En 2011, l'eau jadis sous le pavillon de Véolia passe en régie municipale après des tergiversations croustillantes.

Mais, la gauche vierzonnaise a maintenant la gestion de l'eau, ce qui n'empêche pas Véolia d'avoir des marchés juteux sur Vierzon. La Société d'économie mixte présidé par le maire va même lui construire son nouveau siège social sur le parc technologique.

Du coup, à chaque augmentation du prix de l'eau, on entend la petite musique de "oui mais ce sera toujours moins cher qu'avant". Ou alors c'est de la faute aux réseaux qui n'a pas été entretenu, la faute au trésor public qui réclame une provision pour les impayés... N'empêche que nos élus de gauche rognent le pouvoir d'achat de leurs électeurs, bon ça ils ont voté pour eux, ils se débrouillent les 3.591 votants, mais alors tous les autres, ils doivent subir ?

Chaque année, on a droit à des rapports, des chiffres, des demandes d'avance de trésorerie, la ville doit même encore payer chaque année pour éviter que le prix de l'eau n'augmente après la construction de l'usine de production aux Forges. Alors, nos élus de gauche fustigent les augmentations du prix de l'électricité du gaz. Mais que font-ils chez eux ? Ils augmentent le prix de l'eau en 2016, 2018, décembre 2020, puis encore décembre 2021... Mais ils le font par obligation, ils ne peuvent pas faire autrement les pauvres... Mais ils le font. Bien sûr, cette critique n'atteindra pas leurs oreilles puisque seule leur critique à l'égard des autres compte. Mais ça fait quand même du bien de le dire.

 

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N
Nade
16/12/2021 11:51
C'est juste totalement scandaleux, car il n'y a pas que les gens riches qui payent leurs factures , il y a aussi des gens modestes qui se privent pour les payer.<br /> <br /> Si on met en parallèle centaines subventions: 385.000€ de subventions à des entreprises depuis le début d'année dont 6.000€ à une entreprise qui fait 44 millions d'€ de Chiffres d'affaires"...<br /> <br /> De quoi assécher la soif du trésor public!!!
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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