Vous vous souvenez du bal des débutantes ? Cette charmante déclaration du maire destinée à accueillir les secrétaires d'Etat féminins qui sont venues à Vierzon, invitées par la députée Nadia Essayan ?
Et bien, voici le bal des hypocrites. Le 21 octobre dernier, le maire de Vierzon déplorait "les hausses record des énergies". Voici le passage de son intervention où nous devions verser des larmes...
Etrangement, n'entrait pas dans le champ de ces augmentations, l'eau, certes qui n'est pas une énergie mais essentielle au quotidien. Normal. Parce que deux mois après cette lamentation incriminant indirectement les tenants des tarifs du gaz, de l'électricité et de l'essence, nos élus de gauche, rappelons-le, de gauche, s'apprêtent à voter une augmentation du prix de l'eau, un service public redevenu municipal mais qui n'en finit pas d'augmenter :
Bie sûr, nos élus vont s'abriter derrière leur petit doigt, arguant que même avec ces augmentations, le prix de l'eau n'arrivent pas au niveau du prix qu'il était avec Véolia. Alors, on dénonce les hausses en octobre parce qu'ils ne sont pas le fait de la ville mais on augmente le prix de l'eau en décembre. Joyeux Noël. Et pourquoi donc ? Parce que le trésor public demande une provision pour les impayés. Mais quelle est la nature de ces impayés au fait ? Et à combien se monte la facture de ces impayés ?
Pour le plaisir, lisons cette magnifique déclaration de l'adjoint au maire communiste Toufik Drif :
Va-t-il s'emporter contre les élus de Vierzon qui vont voter une augmentation du tarif de l'eau ce jeudi soir ? On attend vivement sa réaction éhontée face à des gens de gauche qui rognent sur le pouvoir d'achat de leur propre électorat, certes pas beaucoup (3.591 voix sur 18.000 inscrits, rappelons-le...) mais tout de même... Délicieux, non ?