Et à Vierzon on laisse faire !!<br />
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Le maire de Bourges ne supporte plus les dépôts sauvages qui ont tendance à se multiplier. Cette brigade d'intervention rapide constituée de deux agents au volant d'une voiture-benne déblaiera les immondices dans les délais les plus courts : " Il faut compter une intervention dans les une à trois heures suivant le signalement d'un dépôt sauvage " détaille Yann Galut, maire de Bourges. " Je considère que ces incivilités, ça suffit ! On a fait de la prévention,. On intervient pour nettoyer, mais l'heure est également à la répression. Il n'est pas tolérable de voir des vieux canapés, des vieilles cuisinières ou des gravats déposés aux points d'apport volontaire de la ville. Nous avons maintenant des agents assermentés pour ouvrir les sacs et retrouver les responsables. On dispose également de caméras dont nous allons développer l'utilisation. Nous porterons plainte dès que ce sera possible pour que les responsables se voient infliger une amende majorée, bien au delà de 135 euros." <br />
La mairie de Bourges crée une brigade d'intervention rapide pour agir sur la propreté des rues.
La municipalité vote surtout un gros budget d'investissement......mais concernant le budget de fonctionnement...il y a des priorités .....la rémunération des têtes de liste ...mais pour le reste.....voilà pourquoi....moins en moins de personnel....de moins en moins d'entretien dans notre ville.....ces deux mots résument l'état de gestion de Vierzon....
K
Kheops
27/12/2021 16:33
Non à Vierzon, on ne laisse pas faire. Plusieurs personnes ont déjà été verbalisées. Il n'est pas toujours possible d'identifier les mal propres.<br />
Tout ce qui est écrit sur un journal ou un site internet n'est pas forcément réalisable.<br />
Il est surtout important de faire le bilan après une année de fonctionnent de cette brigade.
O
Oui
27/12/2021 09:59
À Vierzon, on laisse faire ! Cette ville est devenue une poubelle géante et n'a jamais été aussi sale, on trouve de tout dans les rues, des déchets les plus petits aux plus gros. Quant au nettoyage, certaines rues sont totalement oubliées.
Vierzon-sur-Mer
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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