D'un côté, le maire de Vierzon va tirer la couverture à lui pour la visite d'Emmanuel Macrin, pensez-dont, duo gagnant : le premier ministre en 2018, le président en 2021, ne manquera plus que le pape en 2023 !
De l'autre, le parti communiste, l'encore présumé parti politique du même maire de Vierzon, ainsi que la CGT, toujours derrière le PCF sans oublier la France insoumise, réservent un accueil chaleureux au président de la République.
Ce sera le jeu de la corde, on verra qui tire le plus fort, sera-ce le maire ou les manifestants qui avaient décidé d'attendre le président place Jacques Brel. Mais comme ce devrait être à cet endroit que le président arrive, les manifestants sont priés d'aller user du porte-voix, à l'emplacement du futur port urbain, c'est-à-dire au Forum république.
D'un côté, le maire va montrer ce que signifie l'accueil républicain à Vierzon, de l'autre les manifestants qui réclament un nouveau commissariat (on n'a pas arrêté de rire depuis qu'on sait ça) veulent faire croire au président que la gauche est devenue sécuritaire.
En tout cas, on va nager en plein paradoxe. Le maire de Vierzon est associé étroitement à la fois au programme du président dans sa ville et à la fois contre la visite du président dans sa ville. C'est ainsi. C'est Vierzon.