Y aurait-il une stratégie socialiste pur déstabiliser la majorité municipale ? On pourrait le croire. Lors du conseil municipal du 21 octobre, Zakaria Mouamir s'en était pris violemment aux élus LFI. On sait que depuis les dernières municipales élus socialistes et Insoumis ne peuvent pas se souffrir, au grand dam de la cohésion municipale.
La sortie de l'élu socialiste, devenu secrétaire fédéral du P.S lui avait valu cette remise à l'heure des pendules de la part du maire : "J’aimerais bien, alors je vais être très très clair, mais on réglera ça ensemble. J’aimerais bien qu’on ne s’amuse pas en Conseil municipal à régler des comptes qui peuvent se régler ailleurs. L’heure des débats publics à lieu ailleurs, je le dis très clairement."
Lors du conseil de jeudi soir, Zakaria Mouamir en a remis une couche, cette fois-ci, en remettant en cause le plan de rénovation urbaine, le bébé chéri du maire de Vierzon. L'élu socialiste a fustigé un bailleur qui va détruire cent logements pour n'en reconstruire que quinze. Sans compter l'état des logements existants qui a valu un article dans la presse locale.
Crime de lèse-majesté : voilà que le P.S s'attaque aux fondations philosophiques du Parti communiste qui une semaine, se baguenaude avec le président des riches, selon la terminologie des camarades et la semaine suivante, plaide pour le logement social individuel. Que le parti socialiste sortirait enfin du bois, cela ne nous étonnerait pas. Enfin un peu d'opposition à la pensée unique communiste ne fait pas de mal.