Les camarades vierzonnais exigent toujours la retraite à 60 ans. Car comme ils l'écrivaient encore sur les réseaux sociaux, en 2021, "pouvoir dignement continuer sa vie en dehors du travail autrement après 60 ans, c’est un progrès humain et de civilisation !" Mais alors que fait encore le président de la communauté de communes de Vierzon au travail à 70 ans le 25 janvier prochain ? C'est beau d'avoir des exigences de la part des autres quand soi-même on ne respecte pas l'âge de la retraite !
Curieusement, rien là-dessus ! De deux choses l'une : ou le président de la CDC exerce bénévolement son rôle de président, ce qui est tout à son honneur ou on ne considère pas un mandat politique (pourtant il en cumule depuis 1977 sans interruption) comme un travail à part entière. A moins qu'il lui manque quelques trimestres et que la société libérale fasse travailler jusqu'à l'épuisement un homme qui ne mérite pas ça.
C'est un coup à ce que le président de la CDC fasse retourner Ambroise Croizat dans sa tombe, lui qui fait exploser les standards du progrès social d'après--guerre. Quand des camarades se sont battus pour la retraite à 60 ans et que l'u d'eux, à bientôt 69, refuse de raccrocher les gants avouez que ce n'est pas bien, non ce n'est pas bien.
Les camarades vierzonnais accusaient le gouvernement en place de vouloir "diminuer les pensions puisque la majorité des salariés de plus de 55 sont au chômage ou en invalidité et que 25% décèdent prématurément." Ben ce n'est pas le cas du président de la CDC en tout cas. Ce doit être pour cela qu'il continue de travailler.