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Vierzonitude

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Le conseil de développement local, un machin déjà critiqué

Publié par vierzonitude sur 23 Janvier 2022, 13:36pm

Le conseil de développement local, un machin déjà critiqué

Le Conseil de développement local "instance de démocratie participative réparti en trois collèges (cadre de vie, enfance et jeunesse, développement économique)", lit-on dans le journal de la communauté de communes a pris place, sous l’impulsion de Boris René, vice-président en charge du développement économique, et de Djamila Kaoues, vice-présidente en charge de la transition écologique et solidaire, de la DDMarche, du PCAET et de l’Agenda 21.

C'est quoi ce machin ? Des chefs d’entreprises, soignants, présidents d’associations sportives ou commerçants, les profils sont variés, nous dit le journal autosatisfait de la CDC.  Soit 53 personnes qui vont pouvoir, "dans trois collèges différents, échanger, émettre un avis, apporter leur contribution sur les différents projets du territoire de la Communauté de communes comme la DDMarche (développement durable) ou le PCAET (Plan climat air énergie territorial) sur le volet environnement, le projet de territoire ou encore le contrat de relance et de transition écologique."

Confluences, organe d'opposition, a listé à sa manière les participants. Voici ce que l'association qui soutient Mary-Claude Grison, conseillère municipal d'opposition et la députée Nadia Essayan, en dit. 

Dans le collège Enfance-Jeunesse, "vous y trouverez Rémy Leroux, de Méry sur Cher, Président du Cercle Généalogique du Haut Berry, une passion pour les jeunes !, ainsi que Jean-Paul Vadrot (ancien adjoint au maire sous Jean Rousseau, ancien directeur départemental de la CAF du Cher, ancien président du Conseil des Prud'hommes, soutien de Christophe Doré aux dernières municipales et qui a plus de 70 ans.)"

De même, "dans le collège Développement économique, vous y trouverez Denis Chalivoix (ancien du Crédit Mutuel, soutien de Christophe Doré), Arthur Lhonneur (Chef d'entreprise et père de qui vous savez, qui était sur la liste de Nadia Essayan en 2014), Alain Massicard (ancien CGT-EDF soutien de Christophe Doré) et son frère Gérard (ancien du Crédit Agricole, ancien adjoint au maire sous Nicolas Sansu, membre de LFI), Stéphane Mousset, (dirigeant d'une agence d'intérim, conseiller municipal liste Joel Hallier (2008-2014), plusieurs fois candidat aux élections locales), Gilles Taupin (membre de Confluences, il y a quelques années, candidat aux municipales de 2014, sur la liste Mousset, face à celle de Nadia Essayan) ."

Ajoutons aux commentaires de Confluences, qu'il est vrai qu'en matière de renouvellement démocratique, nous sommes plus proches du recyclage que de l'innovation !

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L'association fait une pause peut-être même plus longue que prévu
Mais qui souffre vraiment de schizophrénie ?
Commenter cet article
N
Nade
24/01/2022 19:35
Il ne faut pas décourager les bonnes volontés en espérant que cela ne soit pas une parodie de démocratie participative locale.<br /> <br /> les politiques sont très habiles dans ce domaine, pour mémoire la Convention Citoyenne pour le climat et les fameux cahiers de doléances suite au mouvement des gilets jaunes.<br /> <br /> Reste que les citoyens ne sont plus dupes et que chaque faux pas éloigne de l'isoloir ....
Répondre
A
Aouf!
23/01/2022 19:43
Ils peuvent tout de même avoir des expériences et donc des idées intéressantes et ils sont d'horizons très divers.
Répondre
L
Lev
23/01/2022 16:00
C’est le retour de l’Office des comités sociaux (OCS)
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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