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Vierzonitude

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Parc Gaudeffroy : l'opposition Vierzon 2020 monte au front

Publié par vierzonitude sur 23 Janvier 2022, 13:16pm

Parc Gaudeffroy : l'opposition Vierzon 2020 monte au front

Le groupe d'opposition Vierzon 2020 sait aussi réagir en dehors du conseil municipal ! Comme quoi Vierzonitude a eu raison de bousculer leurs habitudes... Bonne réaction en tous cas de l'opposition. Sur les réseaux sociaux, elle fait justement remarquer que la propriété Gaudeffroy, d’une contenance d’environs 13 000 m²  situé entre le quai du bassin et la rue Jean-Jacques Rousseau est à vendre 800 000€…

"MAZETTE !!! 800 000 € soit 62 €/m²…", s'écrie l'opposition ! "Si ce prix semble déraisonnable et qu’une vingtaine d’acquéreurs se sont fait connaître, le Président de la communauté de commune va devoir sortir l’arme fatale de la préemption !!!" , poursuit l'opposition. "Rappelons-nous, lors de la vente de la pharmacie du Forum, le Président Dumont à « écrit que pour un prix déraisonnable, le marché vierzonnais doit être contrôlé, afin de ne pas créer une inflation des prix de l’immobilier à Vierzon »… Ce que la ville applique bien en bradant la maison de Célestin et l’ancienne clinique du Bas de Grange (toujours pas concrétisée) !" Et bing dans les dents de la majorité.

L'opposition a même un projet (comme quoi tout arrive). L'achat de cette propriété pourrait permettre "une ouverture du quartier Bois d’Yèvre sur le centre-ville. Repenser le plan de circulation par une voie en sens unique (ou pas) pour suppléer la rue du Bois d’Yèvre très étroite; permettre une plus grande ouverture visuelle et sécuritaire au niveau de l’écluse pour un meilleur partage de la circulation piétonnière/vélo/voiture; créer une aire de camping car avec ses commodités; y concevoir une guinguette et lieu de convivialité pour association (ARECABE?); un projet touristique en lien avec le canal à vélo et le centre-ville; une unité de chambres afin de suppléer à feu l’auberge de jeunesse; meilleure gestion du Rio traversant..."

L'opposition insiste : "le financement pourrait être ceux prévus (5 400 000 €) en lieu et place du port urbain, voté par la Communauté de Commune dans le cadre du contrat de relance et de transition écologique. Nous invitons donc monsieur le Maire de prendre le temps d’étudier toutes possibilités et de se rapprocher du vendeur. Nous lui proposons même notre soutien à la municipalité et à la communauté de commune." Chouette, un débat enfin !

Patrimoine - Le voile se lève sur le parc Gaudeffroy à Vierzon

Patrimoine - Le voile se lève sur le parc Gaudeffroy à Vierzon

Le parc Gaudeffroy, en vente, interpelle les curieux qui méconnaissent son histoire. Ce site du quai du Bassin appartient à une famille de propriétaires terriens, liée à la noblesse. Le Berry ...

https://www.leberry.fr/vierzon-18100/actualites/le-voile-se-leve-sur-le-parc-gaudeffroy-a-vierzon_14074879/

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T
tenirbon
04/02/2022 21:21
Non surtout pas une rue mais un vrai parc avec des aménagements pour petits et grands, des arbres de la verdure mais surtout pas d'artificialisation des sols !!
Répondre
B
Bruno
24/01/2022 07:57
" Repenser le plan de circulation " en créant une nouvelle rue ,voila une grande idée ! Béton quand tu nous tiens !
Répondre
S
Spaam
23/01/2022 20:41
Et sinon, plutôt que d'envisager de grands projets loufoques, coûteux inutiles et à base de béton, nous pourrions aussi laisser le parc à l'état sauvage.<br /> C'est le seul espace vierge à l'intérieur de Vierzon et ce serait bien que cela le reste, vu à la vitesse où ça bétonne alentour, vu la biodiversité qu'il doit désormais protéger.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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