Vierzon a toujours été la lanterne rouge (sans jeu de mots) du chômage en région Centre. Et ça ne change pas ! La presse locale confirme que "le taux de chômage du bassin d’emploi de Vierzon reste le plus fort de la région Centre-Val de Loire avec 11 %, mais le marché du travail actuel laisse entrevoir de bons espoirs." Des décennies qu'on nous fait miroiter cet espoir ! Il y a du chômage oui mais il y a des perspectives. Mais alors pourquoi le chômage est toujours aussi élevé ?
C'est un peu comme Vierzon carrefour entre le rail et les autoroutes. Des décennies qu'on vend le même produit, et avec le même piètre résultat. Le rail existe depuis 1848 à Vierzon, la première autoroute a débarqué en 1990, l'A71 suivi de l'A20 et de l'A85 pour quels résultats ? Nada !
Réjouissons-nous : c’est aussi un point de moins qu’en 2019 où il atteignait 12 %. Ouf ! On est rassurés. C'est comme pour la démographie. Nos élus nous vendent des projets formidables, des entreprises en béton, des zones industrielles suroccupées, des commerces à ne plus savoir qu'en faire. Résultat : les habitants continuent de fuir la ville et nous approchons de la barre des moins 25.000 habitants. Comme quoi, il manque résolument quelque chose à cette ville que nos élus n'ont pas encore trouvé. A part se faire mousser et sauver les apparences.
A Vierzon, sans doute ailleurs aussi, on manque de moulistes, usineurs, surveillants d’établissements scolaires, ouvriers agricoles, employés polyvalents de cuisine, viticulteurs (arboriculteurs et cueilleurs), agents d’entretien de locaux (y compris les Atsem), conducteurs de transport en commun, ouvriers non qualifiés du second œuvre du bâtiment, les maraîchers (et horticulteurs salariés) ou encore bûcherons, élagueurs et autres agents forestiers, services à la personne... Des emplois super bien rémunérés... Comme ceux que nous préparent la communauté de communes avec ses 300 ou 400 emplois payés au SMIC avec des conditions de travail difficiles. Peu importe, ce qui compte c'est la quantité, pas la qualité...