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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Des élus vierzonnais soutiennent le convoi de la liberté

Publié par vierzonitude sur 10 Février 2022, 14:41pm

Nos élus révolutionnaires de Vierzon saisissent leur nouvelle chance de contester quelque chose. Ils le font tout au long de l'année mais là, c'est différent ! Tout ce qui est bon à prendre avant les présidentielles, ils le prennent. Thibaut Lhonneur, élu de la France Insoumise, appelle au blocage du pays. C'est vrai que le Covid a entamé ses libertés à Vierzon. Ce qui ne l'empêche pas de faire du porte à porte pour distribuer des tracts et récupérer des signatures pour son candidat.

Une autre élue qui se fait appeler Corinne Catherine (Coco) relaie copieusement le convoi de la liberté qui existe parce que, justement, nous sommes dans un pays de liberté... Mais est-on à un paradoxe près, il faut bien faire gronder les canons de la contestation sinon ça sert à quoi d'être dans une municipalité de gauche à Vierzon ?

"Notre cause nationale prioritaire est de retrouver notre liberté et l'Etat de droit/souveraineté du peuple français, mis à terre par les mesures de restrictions liberticides du gouvernement actuel. Nos élus sont par définition censés représenter tout le peuple français, et défendre nos valeurs constitutionnelles : liberté, égalité, fraternité." Est-on encore libre de ne pas être d'accord ?

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O
Oui
13/02/2022 09:27
Encore une illustration de la dérive démago-populiste de LFI.
Répondre
L
Lusor
12/02/2022 11:14
Les anti-tout prétendent défendre la liberté en voulant empêcher la population de circuler... J'ai du mal à suivre.<br /> En quoi la liberté, l'égalité et la fraternité seraient-elles compromises par la vaccination ?<br /> S'agissant de la liberté ? La vaccination n'est pas obligatoire. Les irréductibles sont donc libres de la refuser. <br /> S'agissant de l'égalité ? Tout Français, riche ou pauvre, a de la même façon accès au vaccin ou si nécessaire aux soins.<br /> S'agissant de la fraternité ? C'est justement une démarche solidaire et non pas égoïste que de participer par des gestes de précaution et en adhérant aux préconisations médicales (vaccination) à éradiquer une maladie qui touchent principalement les plus fragiles (on l'a bien vu dans les EHPAD de la région).<br /> Quand je lis à Vierzon les affiches sauvages de CIVITAS et ici le post des INSOUMIS, je n'ai vraiment pas envie des régimes totalitaires où ils voudraient nous parquer.
Répondre
R
Robert
11/02/2022 17:34
Allez pi buvons une'petite bière aouf !!!!!
Répondre
L
Lev
11/02/2022 13:58
Ces gens-là n’ont pas compris qu’il fallait être contrôler des qu’on mettait le nez en dehors de chez soi. Et contrôlés par n’importe qui de plus : la caissière du cinéma, un cabaretier, un guichetier de musquée, un contrôleur de billet. Tout ça pour être contraint à sylvie une injection médicamenteuse qui n’empêche ni d’être malade ni de transmettre la maladie.
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A
Aouf!
10/02/2022 17:23
"bloquons le pays" ... évidemment, "bloquer" ses concitoyens c'est une liberté ! Empêcher les approvisionnements de la vie de tous les jours, ça va surtout emmerder les gens ordinaires qui travaillent pour essayer de vivre de leur mieux et ça ne dérangera pas les dirigeants dans leur vie quotidienne. C"est tellement facile de balancer des phrases comme cela, de se gonfler avec des slogans tout prêts!
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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