C'est étonnant qu'à l'heure des réseaux sociaux, des chaînes d'infos, et de la surinformation, les candidats à la présidentielle ainsi que leurs militants utilisent encore des... affiches qu'ils collent partout, et n'importe où, sans se soucier de la pollution visuelle et de la pollution tout court.
Des candidats soucieux de l'écologie et d'autres du gaspillage de l'argent public n'hésitent pourtant pas à faire imprimer des affiches de leurs trombines pour les coller sur le moindre transfo de la France profonde. Affiches qui seront dans l'heure qui suit recouvertes par d'autres d'un autre candidat et ainsi de suite.
Déjà les syndicats collent leurs logos partout sur le mobilier urbain, et voilà que les candidats à la présidentielle nous infligent leurs tronches que certains ont d'antipathique, précisons-le. Combien coûte cette plaisanterie ? D'autant que la barre des 5% de voix est passée, les frais de campagne sont remboursés par qui ? Par les contribuables qui paient aussi le décollage des affiches.
A Vierzon, la bataille des colleurs d'affiches fait rage et elle est ridicule. Ridicule car en 2022, quel électeur qui sera indécis se décidera d'aller voter pour un candidat car il a vu son portrait lorsqu'il était arrêté à un feu rouge ? A l'ère du numérique, certains font de la politique à la papa et les chantres des économies du gaspillage, de l'écologie, on en passe et des meilleurs souhaitent appliquer leur restriction à tous sauf à eux-mêmes. Rien que pour cela, voter pour eux est une gageure.