"Le maire de Vierzon, Nicolas Sansu, lui, ironise. « Quand j’ai eu le cabinet du ministre au téléphone, j’ai failli éclater de rire. Cette annonce, à 37 jours du premier tour de l'élection présidentielle… Je me souviens déjà de 2017 où ça avait été annoncé juste avant la présidentielle", lit-on dans la presse locale à propos de l'annonce du ministre de l'intérieur via la députée du Cher Nadia Essayan concernant le commissariat de Vierzon : une enveloppe de 770.000 euros sera fléchée pour une assistance à maîtrise d'ouvrage sur le projet de nouveau commissariat de Vierzon.
Notre bon maire ironise... : "je prends note, mais j’espère que ce n’est pas la dernière blague. On va laisser passer les semaines qui viennent, parce que le chef du gouvernement peut changer, il ne faut pas l’oublier." C'est vrai que nos meilleurs amis communistes ne sont pas habitués à ce genre de chose... On rappelle le show télévisuel du maire juste avant les municipales qui souhait, face caméra de France 3, l'investiture de LREM à en faire pâlir ses camarades ?
On rappelle aussi avec quelle classe il avait accueilli les secrétaires d'Etat que la député avait invité (le bal des débutantes...) et son engueulade au téléphone avec le ministre de l'intérieur qui avait ensuite évité Vierzon. On se rappelle combien la critique du gouvernement et du chef de l'Etat a conduit notre bon maire, tout sourire, à accueillir le premier ministre de l'époque et ensuite le président de la République ?
On sait très bien que tout ce qui n'est pas de l'initiative du Parti communiste, à Vierzon, n'a aucune légitimité. Que tout ce que font les autres est forcément électoral et forcément négatif... On rappelle l'épisode de la venue de France Brel par exemple ?