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Vierzonitude

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A Vierzon, qui appelle ou non à voter Macron contre Le Pen ?

Publié par vierzonitude sur 20 Avril 2022, 16:36pm

A Vierzon, qui appelle ou non à voter Macron contre Le Pen ?

Premier tour d'horizon de nos élus de Vierzon e du Vierzonnais qui appellent clairement à voter Macron pour faire barrage à l'extrême-droite, Les contorsions montrent que certains ne sont pas à l'aise... Liste à compléter

Nadia Essayan, députée du Cher : "C’est parce que nous croyons en ce sport-là, fraternel et inclusif, que nous nous engageons pour éviter que notre nation place à sa tête une présidente qui incarne tout le contraire, la stigmatisation de l’autre, le repli sur soi, le nationalisme. Et que nous appelons donc à voter pour Emmanuel Macron le 24 avril prochain.”

Nicolas Sansu, maire de Vierzon, au soir du premier tour des élections présidentielles : "En pleine conscience, j’appelle à faire barrage à l’extrême-droite en utilisant le bulletin Macron. En regrettant que nous nous soyons tirés une balle dans le pied avec la division au 1er tour ."

Mary-Claude Grison, élue de l'opposition : "On peut apprécier ou non la politique de Macron mais on sait à quoi s’attendre. C’est loin d’être pareil pour l’extrême droite de Le Pen. Alors je ne veux pas que mes petits enfants plus tard me disent : « et en 2022 pour empêcher l’extrême droite d’arriver au pouvoir, tu as fait quoi ? » Alors je voterai Macron."

Rémy Pointereau, Sénateur du Cher : le parlementaire a clairement pris position contre un vote ni Macron, ni Le Pen, en clair, l'abstention. Mais s'opposer en s'abstenant, c'est s'abstenir de s'opposer. "Pour le second tour, je ne voterai pas Marine Le Pen dont le « projet » est celui de l’affaiblissement de notre pays, l’appauvrissement des Français et l’isolement de la France". Il ajoute, "mais comment pourrais-je voter Emmanuel Macron qui a orchestré la montée en puissance des extrêmes pour assurer sa réélection, après avoir tué le PS et souhaitant la mort de ma famille politique “LR” ?"

Thibault Lhonneur, élu La France Insoumise : nous n'avons pas encore lu un appel clair à faire barrage à Le Pen avec un vote Macron : "À Vierzon, je suis nettement plus inquiet: la droite et l'extrême droite réunies pèsent près de 60%. Notre candidat arrive tout juste devant Macron. C'est une alerte pour nous, élus, militants, sympathisants.../... Jean-Luc Mélenchon l'a dit: la lutte continue. A nous désormais de faire aussi bien, et peut-être, mieux."

Vierzon insoumise : c'est la page des Insoumis de Vierzon. Pas de message à faire barrage à le Pen avec un vote Macron.

Zakaria Mouamir, secrétaire de la Fédération socialiste du Cher, élu de Vierzon : "Pour l’heure, nous devons sauver notre pays des risques d’une extrême-droite.  Le dimanche 24 avril, le bulletin Macron pour battre la candidate de l’extrême-droite. Il ne s’agit nullement par ce vote de donner carte blanche au président sortant ni d’apporter un soutien au projet du candidat Macron."

Section PCF de Vierzon : c'est la page des quelques adhérents au Parti communiste...  de Vierzon. Pas de message à faire barrage à le Pen avec un vote Macron.

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P
Phi.
22/04/2022 12:08
Il n'y à qu'a se promener dans Vierzon pour comprendre pourquoi le rassemblement national marque des points.
Répondre
T
tenirbon
20/04/2022 21:07
Que le PC et LFI réfléchissent bien à leur part de responsabilité si Mme Le Pen venait à être élue
Répondre
L
Lev
21/04/2022 10:59
Si les citoyens s’abstiennent ou votent RN, on le doit en grande partie à la politique de rigueur et de néolibéralisme des 20 derniers années. Par ailleurs, pensée à ceux qui se sont vus éborgnés et amputés par le champion de la démocratie, à tu pus ces émigrés dont le grand démocrate détruit leur affaires, leur nourriture, leur campement de misère

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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