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Vierzonitude

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Beuchon/Sansu : l'union oui mais des plateformes logistiques !

Publié par vierzonitude sur 28 Avril 2022, 18:10pm

Beuchon/Sansu : l'union oui mais des plateformes logistiques !

C'est fou le hasard quand même. Le maire de Vierzon, Nicolas Sansu se présente aux législatives pour sauver la France du Macronisme godillot au risque de venir, si l'assemblée nationale vire à gauche, un député lui-mêe godillot...

Pour pédaler avec lui, Yvon Beuchon, maire de la Chapelle Saint-Ursin, divers gauche. Mais quand même, nous avions lu ceci dans la presse locale : "Ce sera une base logistique XXL. 81.183 mètres carrés précisément. C’est ce que prévoit de construire, sur 20 hectares de terres privées, à La Chapelle-Saint-Ursin, au lieu-dit Les Veuillis, la société orléanaise BEG Ingénierie (180 millions d’euros). L’imposant bâtiment qui pourrait être opérationnel au second semestre 2023 sera le plus gros site logistique du département, proche en mensurations d’une autre future base logistique portée, elle, par Virtuo Industrial Property à Vierzon qui pourrait aussi voir le jour en 2023."

Alors, ça alors. Deux maires à la tête d'un projet de plateforme logistique géante contesté s'unissent pour les élections législatives en vue d'envoyer un député de gauche à l'assemblée. C'est dingue tout de même. Alors de deux choses l'une : ou le hasard est taquin, ou la gauche est inféodée au grand capital, aux emplois précaires et mal payés.

On voit bien la campagne. D'autant que le maire de Vierzon souhaite le soutien de la France insoumise qui, avec les Verts, conteste ce projet ! Pas de doute, il n'y a rien de tel que la politique pour transformer Vierzon en Dallas !

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J
JLM18
29/04/2022 11:58
J'invite le vierzonnais à travailler dans ce hangar logistique à manipuler 500 colis par heure, on verra après si ce travail d'esclave représente un avenir....Ia communauté de commune qui se targue de travailler au développement de l'emploi a pourtant d'autres pistes à exploiter, les besoins important dans les métiers du soin, les emplois productifs industriels - l'industrie existe à Vierzon, le maraichage, le développement du fret ferroviaire....mais la il faut réfléchir et c'est difficile donc on se rabat sur un projet fumeux sur étagère....
Répondre
L
Le vierzonnais
30/04/2022 06:58
Invitation acceptée, on y va ensemble. On en profite pour revenir à la genèse du syndicalisme "produire pour revendiquer". Par ailleurs, le seul frein au fret c'est la SNCF, aucun privé ne peut s'engager sérieusement sans ce risque permanent de grève dont on ne comprend pas toujours l'objet. Ainsi, pas de développement à grande échelle depuis des décennies maintenant.<br /> Cordialement.
N
Nade
28/04/2022 21:49
Pour les candidats pots d'échappements, c'est la casse assurée...ils peuvent se brosser la carrosserie,<br /> sans le soutien des Verts et des Insoumis, c'est "l'autoroute vicinale "...<br /> <br /> Il est encore temps de rentrer au garage, non?
Répondre
J
JAUG
28/04/2022 20:38
Les fous du hangar !!!<br /> Ils osent tout, c'est sûr, c'est à ça qu'on les reconnait ......
Répondre
L
Le vierzonnais
28/04/2022 20:10
Plateforme logistique contestée ! Mais par qui à Vierzon ? C'est vrai j'ai vu une photo sur le Berry républicain avec une poignée de personne sans doute écolos bobos qui ne cherche pas de boulot. Donc contestée le mot est un peu fort. Cordialement.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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