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Vierzonitude

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La communauté de communes de Vierzon à fond pour Le Pen

Publié par vierzonitude sur 25 Avril 2022, 09:24am

La communauté de communes de Vierzon à fond pour Le Pen

Rares sont les communes de la communauté de communes de Vierzon à n'avoir pas voté Le Pen au premier tour. Vierzon a échappé au massacre brun sans avoir pu protéger la majorité des communes de la CDC.

Saint-Outrille a placé Macron en tête pour ce second tour. Saint-Laurent qui avait la particularité d'avoir mis Mélenchon en tête au premier tour s'est jeté dans les bras de Le Pen au second.  Vouzeron comme Saint-Outrille, avait choisi Macron le 10 avril, a changé de ton en plaçant Le Pen en tête.

Les autres communes et parmi les plus rouges de la couronne vermillon vierzonnaise avaient mis Le Pen sur un piédestal. Championne toute catégorie d'extrême-droitisme, Genouilly, avec 41,2% pour Le Pen au premier tour, lui offre plus de 6% de ses voix au second. 

Neuvy-sur-Barangeon, commune solognote, ouvre, sans surprise grand ses bras à Le Pen tandis que la très rouge commune de Thénioux, se distingue aussi avec plus de 60% des voix à Le Pen.

Vignoux-sur-Barangeon n'est pas en reste avec 54,36% pour sa championne lépeniste. Les rouges communes de Graçay, Foëcy, Saint-Georges-sur-la-Prée, Saint-Hilaire-de-Court ainsi que Massay et Méry-sur-Cher sont tombées dans la marmite lepéniste.

Nohant-en-Graçay avait placé Le Pen en dessous des 30%, mais elle avait voté Zemmour à plus de 12% pour, au final, au second tour, accordé 56,14% de ses voix à l'extrême-droite.

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J
JLM18
25/04/2022 11:49
Vierzon et ses alentours ne sont pas une exception en France, toute la France périphérique, celle abandonnée par les pouvoir publics et qui subit le déclassement économique et social vote majoritairement pour Marine le pen. <br /> <br /> Se lamenter et faire passer notre secteur comme ayant basculé dans le fascisme est simpliste. Que penser alors des 20 départements français qui ont placé Marine le pen en tête, dont le département voisin de la Nièvre autrefois bastion non pas communistes mais socialistes, Bérégovoy ayant été Maire de Nevers et Mitterrand député pendant des décennies. Pour infos, pratiquement toutes les communes du Cher le long de la Loire ont mis LE PEN en tête des votes.....Que pensez des départements des Antilles et de la Guyane ayant place en tête Marine le pen sinon les ravages des politiques conduite ces dernières décennies - dont E MACRON est le dernier avatar - qui les ont plongés dans une situation catastrophique avec un chômage de masse, l'accès aux services de base, comme l'eau, de plus en plus difficile, une insécurité et une délinquance effarante lié en partie au trafic massif de drogue, ces départements étant devenu la base arrière des cartels de la drogue en provenance d'Haïti ou de Colombie....<br /> <br /> Faire des constats bruts sans analyse de fond ne permettra pas résoudre la situation, à moins bien sur de remplacer les sous citoyens que nous sommes devenu par des habitats fréquentables des grandes agglomération qui ont placé en tête de la suffrages E MACRON à plus de 75 %. Quand un pays est fracturé à ce point, LE PEN est un symptôme pervertie de la crise mais surement pas la cause unique de ce désastre démocratique
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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