Sur les réseaux sociaux, la députée Nadia Essayan s'étonne : "Bourges, Saint-Amand, Saint-Florent, Saint-Doulchard, Brinay : Macron en tête. Vierzon, Thénioux, Gracay : Le Pen en tête. Quand donc la donne va-t-elle changer dans ces villes ?", s'interroge-t-elle. Même question pour "Mehun-sur-Yevre, La Chapelle Saint Ursin, Vignoux-Sur-Barangeon, Méreau, Méry : Le Pen en tête assez étonnamment !"
Dans l'Echo du Berry, voici la réaction de la députée par rapport aux résultats du premier tour des élections présidentielles : "Je suis satisfaite que les Français aient voté. Ils ont démenti les prévisions. Nous devons avoir un sentiment d'humilité face aux résultats du premier tour. Le score de Marine Le Pen est très haut... Ce soir, j'en appelle à l'unité des Français, il faut marcher main dans la main et éloigner l'extrême droite. Il faut absolument qu'Emmanuel Macron gagne. Lui seul peut répondre aux enjeux de la nation. En un mandat, il n'a pas pu faire de miracle mais il remet le pays debout. Marine Le Pen ment sur toute la ligne. De son côté, Emmanuel Macron a su montrer un visage extrêmement humain et fraternel."
Enfin, sur les réseaux sociaux, la députée de la deuxième circonscription (Vierzon-Bourges) salue "les Français (qui) se sont mobilisés et se sont rendus aux urnes. Et ils ont donné une avance à Emmanuel Macron, malgré un mandat très difficile et une situation internationale très compliquée qui a empêché le président de faire campagne comme il le fallait."
La députée estime que "nous avons été les seuls, nous la majorité, durant cette première partie de la campagne, à lutter contre l’extrême droite, alors que les autres candidats se sont tous retournés contre Emmanuel Macron."
Pour le deuxième tour, "il nous faut expliquer à nos concitoyens que nous voulons les unir et non les diviser. Humblement, nous leur demandons de nous rejoindre, les plus nombreux possibles, pour lutter contre l’extrême-droite. Marine Le Pen n’a pas les compétences pour faire face aux défis qui nous attendent : la guerre en Ukraine, les défis climatiques, la relance économique de la France. Et surtout, elle veut nous diviser, alors que nous voulons une France unie."
Pour la députée, "le message est clair : il s’agit d’écarter l’extrême-droite, et pour cela, tous ceux qui ont toujours combattu le fascisme doivent être au rendez-vous. Je pense à nos amis les Républicains et à nos amis de gauche. L’heure est grave. Et pour gagner, nous devons résister ensemble !"