Notre bon maire de Vierzon s'offusque d'avoir vu, dit-il dans la presse locale, "des secrétaire d'Etat se trémousser sur le Champ-de-Mars", soulignant que le vote Macron n'a pas été un vote d'adhésion". rappelons lui la fiesta d'après le premier tour des municipales de 2020, remportées par son camp, en pleine épidémie de Covid. Rappelons-li aussi le score qui était loin d'être un vote d'adhésion pour sa lite, 3591 voix pour plus de 18.000 inscrits. Ce qui est étonnant, c'est que nos politiques ont la mémoire courte.
Mais on voit bien que le principal, c'est de bomber le torse pour apparaitre comme l'unique candidat de la gauche. La France Insoumise, via Thibault Lhonneur a répondu indirectement à son appel en publiant sur les réseaux sociaux, une affiche qui fait penser que le jeune élu vierzonnais LFI est candidat aux législatives. Une façon de rappeler que le maire de Vierzon n'est pas forcément la bonne personne pour rassembler les gauches. Elu député communiste sous François Hollande grâce au désistement de la candidat socialiste, il s'était imposé en opposant au hollandisme.
Si le Parti socialiste n'a pas la mémoire courte, il devrait, juste pour cette raison, refuser une union qui, de toute manière, ne serait qu'un faux nez car on sait bien qu'une fois élu député, s'il l'est, le maire de Vierzon ne servira que sa chapelle. Comme en 2012. Et surtout, il devrait plutôt, avant l'idée d'abandonner son mandat de maire pour aller guerroyer sous les ors de l'assemblée nationale, se demander pour quelles raisons objectives le R.N est si haut dans une ville communiste.
Un paradoxe qui est loin d'être une curiosité. Mais son regard est désormais au-delà de l'horizon municipal, sas doute trop étriqué. Alors, refiler la mairie à quelqu'un d'autre, c'est dire à ses électeurs (heureusement peu nombreux), j'ai autre chose à faire que de boucher les trous dans la chaussée. Rien que pour cela, il faut d'ores et déjà préparer les élections municipales de 2026.