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Vierzonitude

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Serait-ce une candidature LFI sur la deuxième circonscription ?

Publié par vierzonitude sur 25 Avril 2022, 11:05am

Serait-ce une candidature LFI sur la deuxième circonscription ?

Elle a la couleur d'une candidature, elle a le goût, elle a même l'odeur mais ce n'est pas une candidature. Pourtant, on aurait cru. Mais l'élu insoumis du conseil municipal de Vierzon laisse entendre qu'une candidature unique de la gauche (en l'occurrence sur la personne de Nicolas Sansu, le maire de Vierzon, ne lui conviendrait pas.

Et il pourrait même endosser une investiture LFI sur la deuxième circonscription de Vierzon, histoire de montrer que le communisme n'a fait que 2,5% quand le candidat LFI est devenu le candidat naturel de la gauche. Et surtout, pourquoi investir un apparatchik quand un candidat plus proche du peuple peut le faire...

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A
aouf
26/04/2022 21:45
Les solutions d'EELV et France insoumise au plan national tiennent quand même du grand délire: tout à l'éolien, désarmer les policiers, bricoler une 6ème république, bla bla bla bla. <br /> Faire payer à tous le réchauffement climatique à coups de normes encore plus délirantes et étouffantes pour tous alors que dans le quotidien, le citoyen ordinaire n'est pas responsable du réchauffement climatique et le citoyen français encore moins que d'autres! <br /> <br /> Et le potentiel candidat LFI n'est pas non plus un modèle de modestie, de nuances et d'élégance dans certaines de ses diatribes. <br /> <br /> Le candidat communiste n'est pas non plus un poète né d'hier, mais il a parfois un peu plus conscience de la réalité de la gestion d'une ville et d'une communauté. <br /> <br /> Pour le reste, à cette vitesse, la députée sortante mériterait de gagner à nouveau. <br /> En tout cas, elle ne le mériterait pas moins que les deux candidats susnommés. <br /> <br /> Même en étant antimacron, on peut trouver qu'elle a fait quelques bonnes actions pour sa circonscription, ce qui est son rôle. Donc elle pourrait rester.
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M
Maurice
26/04/2022 16:22
Surtout surtout surtout Thibaud ne retire pas ta candidature <br /> Tu va gagner c'est du sur 100%<br /> Le maire les gens en ont marre de lui ça se sait sur Vierzon et alentours<br /> Alors fonce surtout n'écoute personne d'autre que toi
Répondre
O
Oui
26/04/2022 15:33
Apparatchiks contre sectaires, ça fait rêver !
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S
Simara
25/04/2022 18:58
Rien de plus normal de présenter une candidature LFI à l'élection législative : en raison du résultat de Jean Luc Mélenchon et son programme de l'Union Populaire, tant à Vierzon que sur le territoire Français; Ce résultat de 22 % de suffrages ayant été obtenu malgrè les attaques du PCF et du PS, point n'est besoin de se pervertir avec le PCF ou le PS, vieux partis d'apparatchiks qui se croient propriétaires des votes des électeurs de gauche qui ne veulent plus d'eux.<br /> On va nous objecter et argumenter sur le fait que Sansu est le candidat naturel pour la gauche : un candidat qui porte un projet de bétonnage au nord de Vierzon pour les intérêts des capitalistes de wall street et des bitcoins.....<br /> Les survivants du communisme vierzonnais seront bien obligés de faire avec, ils sont minoritaires et leurs électeurs, du moins ce qu'il en reste, ne sont que des redevables du système local de favoritisme.
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N
Nade
25/04/2022 17:25
Pour réunir les électeurs de gauche cela serait sans doute le meilleur choix car on voit mal les électeurs éclos ni même ceux de LFI d'ailleurs, derrière un parti qui plébiscite les plateformes logistiques ...<br /> <br /> La France Insoumise et EELV sont les seuls a porter les urgences de demain, l’écologie et le social.<br /> <br /> Les vieux partis, le PCF et le défunt PS sont totalement has-beens.
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T
Tartempion
25/04/2022 14:26
Va-t-on assister à une palpitante guéguerre entre un apparatchik et un aspirant apparatchik ? De toute façon, nos vaillants "insoumis" sont avec la majorité PCF-PS-EELV à la ville, à la communauté de communes, à la région... Alors, blanc bonnet ou bonnet blanc ? Quel suspense insoutenable ! Et pendant que les professionnels de la politique sont en pleine lutte des places, la démocratie (le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple, rappelons-le...) est toujours aussi inexistante.
Répondre
M
Maurice
25/04/2022 14:05
Aaa enfin bien gamin
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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