A partir de maintenant (mais déjà avant rassurez-vous), le député de la deuxième circonscription, ce n'est pas Nadia Essayan mais Nicolas Sansu. Et il ne se présente pas pour être élu, mais pour être réélu. Depuis cinq ans, il minimise quand il n'annihile pas carrément les pouvoirs de la députée en place de ratisser de subventions pour Vierzon. A l'en croire, il aurait un téléphone relié directement à Matignon quand ce n'est pas à l'Elysée et l'Etat débloquerait même des fonds qui n'existent que pour Vierzon !
A partir du moment où cette ville touche des subventions, des subsides ou autres fonds c'est qu'ils existent, il suffit d'aller les réclamer. Le Clos-du-Roy en est un exemple flagrant. Une rallonge de 2,06 millions d'euros fait dire à la députée, dans la presse locale, que " le gouvernement ne s’est pas arrêté de travailler pendant les élections et a validé l’utilisation des crédits que nous avons renforcés à destination de la réhabilitation de nos villes. C’est une belle concrétisation de la Politique de la Ville du gouvernement, dont Vierzon est bénéficiaire depuis le début de ce quinquennat."
Mais pour la candidat-maire, c'est autre chose, cette nouvelle manne "n’était pas gagnée", mais le premier magistrat l'a arrachée avec ses dents ! N'est-ce pas le boulot des élus de faire au mieux pour leur ville ? Ne sont pas payés pour ça et beaucoup plus que deux SMIC revalorisés par Mélenchon ! Faut-il leur dresser des couronnes de laurier ? Une statue ? Leur baiser les pieds ? Les aduler ? On hésite.
Mais attendez-vous à ce que tout ce que le maire-candidat touchera sera transformée en or. Et ce que touchera la députée, sera transformé en plomb. N'a-t-il pas que les élus LREM du Cher était des députés "godillots". Ce que le candidat-maire deviendra s'il est élu dans une majorité de gauche. Mais ça, nous n'aurons pas le droit de l'écrire...