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Vierzonitude

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Législatives : le président du sénat à Vierzon le lundi 30 mai

Publié par vierzonitude sur 30 Mai 2022, 10:03am

Législatives : le président du sénat à Vierzon le lundi 30 mai

Gérard Larcher, le président du Sénat, dans sera dans la deuxième circonscription du Cher, le lundi 30 mai 2022 afin de soutenir la candidature aux élections législatives d'Adrien Baert (LR). Le candidat et le président du sénat iront à la rencontre des acteurs économiques et des professionnels de santé. Ces échanges permettront notamment d’évoquer un sujet majeur sur notre territoire : la désertification médicale, plus précisément l’absence de médecins généralistes, dont Adrien Baert en a fait un des piliers de son engagement.

Le programme :

11h00 : Arrivée du Président du Sénat Gérard LARCHER à Vierzon.

11h15 : Visite de l’entreprise « KOYO Bearings » à Vierzon
Lieux : 61, route de Foëcy / BP 238 – 18102 VIERZON

12h45: Déjeuner-Travail – autour d’acteurs du secteur économique

14h30 : Table ronde avec les artisans commerçants et des professionnels du secteur de la Santé.

16h45: Visite d’une exploitation agricole à Massay

18h30 : Conférence de presse Salle Madeleine Sologne

19h00 : Réunion Publique (Meeting dans le cadre des législatives)
salle Madeleine Sologne

Je vous informe du déplacement de Gérard LARCHER, président du Sénat, dans la 2ème circonscription du Cher. Ce dernier aura lieu le lundi 30 mai 2022 afin de soutenir ma candidature aux élections législatives. Nous irons à la rencontre des acteurs économiques et des professionnels de santé. Ces échanges permettront notamment d’évoquer un sujet majeur sur notre territoire : la désertification médicale, plus précisément l’absence de médecins généralistes, dont j’ai fait un des piliers de mon engagement. Cette journée sera à l’image de la campagne que j’ai débutée il y a maintenant huit mois : sur le terrain et proches des habitants. Elle se terminera à la salle Madeleine Sologne de Vierzon par une grande réunion publique, libre d’accès. C’est un honneur pour moi de recevoir Gérard Larcher, avec qui je partage un attachement fort à nos territoires ruraux et à nos collectivités locales. 11h00 Arrivée du Président du Sénat Gérard LARCHER à Vierzon. 11h15 Visite de l’entreprise « KOYO Bearings » à Vierzon Lieux : 61, route de Foëcy / BP 238 – 18102 VIERZON 12h45 Déjeuner-Travail – autour d’acteurs du secteur économique Lieu : Restaurant « La siesta » - Adresse : 6, rue François Mitterand – 18100 Vierzon 14h30 Table ronde avec les artisans commerçants et des professionnels du secteur de la Santé. Lieux : Salle de réunion de l’entreprise « BIC /REMAX » au 4, rue Pierre Debournou – 18100 Vierzon 16h45 Visite d’une exploitation agricole à Massay L’exploitant : M. Pierre-François JUBERT Adresse : Pied Chetif 18120 MASSAY 18h30 Conférence de presse Salle Madeleine Sologne Lieux : Salle Madeleine Sologne – 9, rue Miranda de Ebro, 18100 Vierzon 19h00 Réunion Publique (Meeting dans le cadre des législatives) Lieux : Salle Madeleine Sologne – 9, rue Miranda de Ebro, 18100 Vierzon

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T
tenirbon
26/05/2022 19:27
La photo avec Pelletier passé depuis chez Zemmour c'est pas top
Répondre
U
un autre
25/05/2022 12:35
Espérons qu'Adrien Baert ait prévu un bon traiteur et qu'il ait une enveloppe réception bien garnie dans son budget de campagne.
Répondre
S
Simara
25/05/2022 21:11
Il faudra qu’ il se mette au régime le Gérard. Gras et rouge comme il est, prêt à éclater.la cantine du sénat nourrit bien serviteurs de l’ état.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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