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Vierzonitude

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Elu avec 54,37% des voix, le score du candidat de la Nupes laisse à désirer

Publié par vierzonitude sur 19 Juin 2022, 19:57pm

Elu avec 54,37% des voix, le score du candidat de la Nupes laisse à désirer

2.320 voix de différence : le candidat Nupes de la deuxième circonscription, Nicolas Sansu, n'affiche pas un score mirobolant, face à la candidate du rassemblement national. Nicolas Sansu est élu avec 54,37% des voix (14.433 voix) contre 45,63 % (12.113 voix). 

Le maire de Vierzon a gagné 4.133 voix par rapport au premier tour tandis que la candidate du Rassemblement national a gagné 4.796 voix par rapport au premier tour. Si le candidat Nupes a assis sa supériorité sur sa ville de Vierzon et la circonscription, on ne peut pas dire qu'il a jugulé l'inéxorable montée du R.N à la fois dans sa ville (614 voix de plus) et dans la circonscription (4.796 voix de plus). 

Le tout dans une absention plus forte encore au second tour dans la deuxième circonscription, avec 5.186 absentionnistes de plus. Au premier, 572 personnes avaient déposé un bulletin blanc dans l'urne au premier tour,, ils étaient 2.891 au second tour, c'est-à-dire que 2.319 électeurs n'ont pas voulu choisir entre le candidat de la Nupes et la candidate du RN. 

A noter également le nombre de votes nuls qui est passé de 219 à 1.000 bulletins nuls, soit 781 votes nuls au second tour par rapport au premier. Comme quoi, les résultats dans la deuxième circonscription sont très relatifs et le grand gagnant, en dehors du député lui-même, élu dans une majorité relative mais sans aucun doute, élu de l'opposition, c'est avant le Rassemblement national, suivi des absentionnistes qui n'ont trouvé aucun enjeu à ce second tour. Et les votes blancs et nuls.

Au regard de la légitimité, l'humilité est de mise... Le député n'ara été qu'avec 21% des inscrits de la circonscription...

"Dimanche prochain, c’est face à une candidate du parti de la haine et de la division qu’il nous faudra nous rassembler, électeurs de gauche, écologistes et de toute la famille républicaine", avait écrit Nicolas Sansu, candidat Nupes sur la deuxième circonscription. "Je serai le candidat de la République ! Nous allons mobiliser pour, non seulement, gagner mais gagner largement sans ambiguïté !", ajoutait-il.

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B
Bedin Pascal
25/06/2022 22:21
Sans oublier qu'Il a obtenu 23%des inscrit sur Vierzon et sue la comcom 10 commune contre Sansu, une à égalité et 6 en sa faveur voici une analyse complète, pas très brillant
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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