Sans surprise, le maire de Vierzon, Nicolas Sansu a été élu député de la deuxième circonscription avec 61,62% contre la candidate RN, Christine Poly, avec 38,38%. Le candidat Nupes a réussi son pari de s'imposer dans le jeu des législatives comme étant le seul rempart, à gauche, à la fois contre la députée Nadia Esayan, battue au pemier tour, mais aussi contre la candidate du Rassemblement national.
Elu, seul, en 2012, au second tour après le retrait de la candidate socialiste, battu en 2017 par Nadia Essayan, et vainqueur d'un duel avec le R.N. dont on ne doutait pas de l'issue, on ne peut pas dire que le parcours, à la députation du maire de Vierzon, soit des plus brillants. Bien sûr, les communistes (et eux seuls d'ailleurs !) nous objecteront qu'une victoire est une victoire et que l'amertume nous aveugle, mais, cmbien de fois, ces mêmes communiste sont critiqué la légitimité d'Emmanuel Macron lors de son premier duel, en 2017, avec Marine Le Pen. Chacun son tour...
Les cartes sont à nouveau rebattues. Vierzon s'apprête à changer de maire, enfin, à changer de façade de maire car on sait bien que, le bientôt conseiller municipal Sansu Nicolas continuera à diriger cette ville avec un prête-nom, surtout qu'il sera lui aussi communiste ! Malgré sa promesse de ne pas briguer un autre mandat que celui de maire pour lequel les Vierzonnnais l'ont élu, Nicolas Sansu a toujours trouvé Vierzon trop petit pour ses ambitions de politique nationale. En 2012, lorsqu'il a été élu député, l'élu de gauche a trouvé le moyen d'être l'opposant au président socialiste, allant même voter une motion de censure de gauche. Les Socialistes vierzonnais aiment manger des chapeaux.
Jusqu'en 2026, Vierzon sera donc sous la tutelle d'un député qui dirigera les affaires vierzonnaises de Paris. On se doute bien que le nouveau maire n'aura aucune marge de manoeuvre. Nadia Essayan, qui restera conseillère régionale, ne pourra plus jamais représenter l'oopsotion vierzonnaise comme elle l'avait fait. Elue députée, elle avait démissionné de son poste de conseillère municipale d'opposition. Or, aujourd'hui, l'opposition municipale est inexistante, tant dans les faits politiques que dans l'absence de réactions aux décisions en dehors du conseil municipal.
Sur la carte, le rouge vermillon symbolisera encore longtemps la ville de Vierzon. La forte abstention et l'absence de proposition alternative, autre que le Parti communiste et la gauche molle qui sert de wagons, ont permis cette situation. Il est temps, à partir de maintenant, de construire non pas une alternative mais un rempart contre le P.C et ses filiales pour 2026. Vierzon mérite mieux que l'opportunisme qui entretient des apparatchiks depuis trops de décennies.