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Vierzonitude

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Le caillou logistique dans la godasse de la Nupes

Publié par vierzonitude sur 8 Juin 2022, 20:44pm

Le caillou logistique dans la godasse de la Nupes

A quelques jours deu premier tour deslégislatives, le sujet de la plateforme logistique prend une tournure politique. Et inquiète le candidat de la Nupes, le maire de Vierzon, qui continue de bomber le torse en faisant croire que la promesse de trois cents emplois fera ferme le bec des Verts et des Insoumis. Raté.

Car la lettre de deux pages que le président de la cmmnauté de communes a fait distribuer dans le sboitires aux lettres aux frais du contribuable (en clair, la communauté de communes finance une partie de la campagne du maire-candidat, également vice-président de la CDC) ets un aveu d'inquiétude.

Car si nos deux bétonneurs en chef étaient sereins et sprus d'eux face à ce projet, pourquoi tenter de conaincre les Vierzonnais ? Ce coup bas politique, que les communistes affectionnent, tombent le même jour qu'un article dans la presse sur le sujet : les plateformes qui est bien un sujet de la campagne.

Le candidat et son suppléant, qui pèsent à eux plus de 160.000 mètres carrés de bâtiments en projet sur 37 hectares pensaient la faire à l'envers. C'était sans compter sur un élu Insoumis, Thibault Lhonneur qui est sorti de sa réserve pour remettre en question ce projet et surtout fissuré la Nupes d'un trait de crayon. On a bien compris que le candidat-maire s'appuyait sur la Nupes comme sur une canne pour mieux faire avancer son propre projet.

L'écologie est un leurre dans cette candidature qui n'est autre qu'un désir profond de renforcer le groupe communiste à l'Assemblée nationale, le seul endroit où il peut être encore visible. Le reste n'est qu'une arnaque politicienne.

 

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L
LABARRE
09/06/2022 22:50
Bravo Thibault, derrière toi 10000000000....%
Répondre
J
JAUG
09/06/2022 10:30
Vous êtes de gauche donc vous votez pour Nupes, <br /> donc à Vierzon vous soutenez le candidat bétonneur, <br /> donc vous êtes à droite puisqu’ils sont contre les Plateformes (LR et Reconquête), <br /> mais alors vous soutenez le gouvernement qui veut des PF partout, <br /> donc vous êtes de gauche puisque vous voulez sortir ce gouvernement, <br /> donc vous votez Nupes……….<br /> C'est clair, non ? Bon courage pour dimanche !
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L
Lev
09/06/2022 07:31
Bof, la doublette locale qui se prétend Nupes racle le béton avec ses dents ; l’ambition mène à tout et surtout aux poubelles de l’Histoire.<br /> On peut voter Nupes que c’est le score national qui compte et pas les escogriffes locaux
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C
Charlotte
09/06/2022 07:19
La contestation contre la plateforme logistique Virtuo s, amplifie à Vierzon comme partout en France, et c’ est tant mieux. Bravo à Thibault L’honneur, le seul conseiller communautaire et municipal à porter la contestation. Les deux autres conseillers insoumis ne servent que d’ alibi à Sansu, de carpettes pour s’ essuyer les pieds.<br /> Le procédé employé par Dumon pour sauver le soldat Sansu vient à point nommé dans sa campagne financée par le contribuables. Il faudra que la justice s’ en occupe.
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N
Nade
08/06/2022 23:17
Il n' y a effectivement pas de candidat Nupes, les bétonneurs en chef ne font nullement illusion.<br /> <br /> Le tract du président de la communauté de communes, bourré d'inepties et de contres vérités fumeuses ne fait pas davantage illusion.<br /> <br /> C'est juste....pathétique!!!!
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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