Il y avait eu celui-là :
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le portrait d'une petite gymnaste, servi par une écriture tendre et moelleuse, juste, équilibrée. Puis, il y a eu celui-ci, le dernier :
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chez Actes sud qui réalise des livres très charnels qu'on a envie de caresser et de ne sourtout pas abîmer (il est également sorti en poche dans la collection Babel). Nous voilà plonger dans l'univers de la danse, des souffrances, de la sueur et d'une étrange fondation qui contacte des petites filles pour leur faire miroiter des rêves qui ne se réaliseront jamais. Mais surtout, il y a des hommes, gentils qui rencontrent les petites filles.
Alors on traverse ce livre, écrit maginifiquement, avec justesse, avec des mots emplis de larmes et de souffrances, de fêlures et de colère. Chavirer... Le lec teur se retrouve sur la tranche, sur cette ligne de crête où la vie passe et entasse ce qu'elle n'a pas digéré pour vous bouffer jusqu'à l'os. C'est à lire d'une traite, en un après-midi, à l'ombre d'un arbre. C'est à boire, avec touitefois l'amertume que la fiction ressemble comme deux gouttes d'eau à la réalité. Hormis le thème qui fait frisosnner, le plaisir est au rendez-vous, une dégustation de ce qu'est la belle phrase. Avant de sombrer dans une autre lecture.