Il fallait que ça arrive. C’est fait. Le Rassemblement national est parvenu à se hisser au second tour des législatives dans la deuxième circonscription. Depuis de trop nombreuses années, la gangrène extrémiste de droite était en train de ronger les esprits au point de ne laisser que deux extrémismes, comme choix aux électeurs, pour le sceond tour : le Parti communiste ripoliné en Nupes mais qui a décidé de pas respecter l’accord et le Rassemblement national qui après s’être emparé de la ville de Vierzon s’est emparé de la circonscription toute entière.
La candidate LREM/Modem, et députée sortante nadia Essayan ne s’est pas assez méfiée et a sans doute trop minimisé l’impact à la fois d’un RN, bouffeur de cerveau et d’un Parti communiste toxique quand il s’agit de rivalité politique. En 2012, le candidat-maire de Vierzon s’était fait élire tout seul après le retrait de la candidate socialiste au second tour, au nom de l’amitié politicienne entre les gauches.
En 2017, il s’était fait battre par Nadia Essayan et en 2022, au jeu de dupe de la Nupes, le revoilà quasi tout seul, sûr de remporter ce duel qui, mais on le verra dimanche prochain, va certainement attirer les abstentonnistes. Que restera-t-il de Vierzon ?
Une ville coincée dans l’étau d’un communisme hégémonique et une extrême droite conquérante, capable de se hisser au second tour d’une élection législative. Et peut-être au somet de la ville en 2026. Vierzon avait voté pour un maire, la ville se retrouvera avec un prete-nom, marionnette que pilotera à distance le député élu et qui n'aura aucune légitimité. Tout change finalement et rien ne change : entre le béton et la haine, y-a-t-il une place pour la raison ?