Jamais une interview politique et qui, plus est, pour des législatives, n'avait atteint un tel niveau. Affligeant. Les réponses de la candidate RN, au second tour des élections législatives de la deuxième circonscriptipon, face au candidat Nicolas Sansu (Nupes) sont tout simplement affligeantes. Un désert. Comment a-t-on pu en arriver là ?
Comment, non seulement, des candidats hors sol, qui ne connaissent rien du territoire sur lequel ils se font élire peuvent à ce point n'avoir rien à dire, mais aussi, comment des électeurs peuvent en toute conscience (on en arrive à douter d'ailleurs) voter pour le vide intersidéral ?
C'est ça le Rassemblement national ? Du creux entouré de creux ? Aucune consistance, aucune réflexion, l'application bête et méchante d'un programme que les candidats ne maîtrisent même pas. Imaginez ce genre d'esprit à l'Assemblée nationale ? A la question "êtes vous déjà venue sur la circonscription" ? Réponse : "j'y suis venue une fois". Ah oui, en vacances ? "Mais je vais essayer de revenir cette semaine". Ah oui, c'est gentil, quand même, mais essayer seulement... Sérieux ?
"J'ai un emploi du temps assez chargé." Ben mince, c'est ce qu'elle dirait si elle était élue pour justifier son absence à l'Assemblée nationale ? "Mais je connais très bien les soucis de nos concitoyens sur la circonscription, sur les déplacements (apparemment pas les siens car elle ne se déplace pas sur la circo), le gazole, je suis de la ruralité."
Dire que la députée sortante a été éliminée au profit d'une candidate qui n'a rien à dire et qui, au final, se demande ce qu'elle fait là, au secours la politique. Le candidat Nupes évoque "une certaine faillite de la députée sortante." Quoi dire alors de la candidate RN ? Mais c'est tout bénef' pour le maire de Vierzon qui doit se régaler.