On savait que la Nupes était un mirage destiné à ce que chaque composante de la gauche puisse garder sa place et mieux, la conforter. Parce que sur le terrain des idées, on sait aussi que c'est la grande supercherie qui domine.
La preuve : la nouvelle maire de Vierzon est à peine élue que la France insoumise, si forte ailleurs mais ployant sous l'hégémonie du Parti communiste à Vierzon, a envie de creuser son trou et de faire son chemin.
On apprend, via les réseaux sociaux, que LFI a posé une sorte d'ultimatum à la nouvelle maire :
- Le contrat de mandature initial étant rompu, on souhaite obtenir une meilleure représentation des insoumis et écologistes au sein des assemblées
- On souhaite que la nouvelle Maire s'engage sur la plantation de 1000 arbres à Vierzon avant la fin du mandat.
- On souhaite que de nouvelles méthodes de travail soient mises en place afin de privilégier à chaque fois que c'est possible la discussion et l'intelligence collective.
La France insoumise qui a pourtant porté l'ex-maire de Vierzon à l'Assemblée nationale estime qu'on leur a proposé "un poste de complaisance, qui n'existe pas et qui n'est même pas une fonction officielle, et que l'on a évidemment refusé parce qu'il n'est pas question de prendre des postes de complaisance. Soit on nous donne une place forte, avec considération et reconnaissance, soit on garde le statut quo actuel, et on voit ce que cela donne."
A Vierzon, le maire change, mais rien ne change... Les tensions de la majorité restent. Politique ou poudre aux yeux ?