Essayons de comprendre la logique : les élus de la majorité municipale, de gauche, et même bien de gauche, nous chantent à longueur d'année le refrain du service public, de l'égalité des chances et toute la sérénade de gauche bon teint. Là-dessus, elle vend un bâtiment historique pour 180.000 euros pour des raisons obscures, sous prétexte qu'une ville n'a pas à gérer un restaurant puisque le bâtiment abrite Les petits plats de Célestin.
Mais la ville rassemble des fonds pour des travaux de bâtiment (à la Décale) pour accueillir deux écoles parisiennes qui, finalement, ont fait faux bond car ils n'ont aucun élève !
Ce qui est étonnant, c'est qu'à aucun moment, il n'était précisé que ces écoles étaient privées. Mais alors, la ville de Vierzon a-t-elle vocation d'utiliser de l'argent public, et pas une paille, - 425.478 euros toutes taxes comprises (TTC), financés par la Dotation de subvention à l’investissement local (Dsil), une subvention de la communauté de communes Vierzon Sologne Berry et la ville de Vierzon - pour financer indirectement des écoles privées aux tarifs très peu prolétariens... Et pour zéro élève ?
Voici les tarifs de l'Efrei.
Voici aussi les tarifs de l'autre école (Isit) privée aussi :
Formule simple : 280 h + 4 cours de 1ère année au choix parmi les matières générales (avec validation des ECTS correspondants) – 3 750 €
Formule renforcée : 280h + 50h de cours d’anglais – 4 350 €
Formule combinée : formule simple Académie Fle² + école d’été management et communication interculturels en présentiel à Paris – 5 000 €