La vente, par la ville de Vierzon, de la maison de Célestin Gérard, le créateur du machinisme agricole, pour 180.000 euros à un privé, n'est pas une simple affaire immobilière d'un proprio qui vend son bien. C'est un déni de démocratie. Il est essentiel de ne pas les laisser faire. "Les", ce sont les élus qui ont pris cette décision. Jusqu'en octobre, Vierzonitude va tenter de cristalliser les opposants à cette vente scandaleuse. Car c'est en octobre que la vente de cette maison doit être acter par le conseil municipal. D'ici là, il est urgent de se mobiliser
Un déni de démocratie parce que, nos élus confondent la liberté de leurs agissements avec le symbole que leur élection représente. Quand on cumule à peine 4.000 voix sur 18.000 inscrits (résultats des élections municipales de mars 2020), dans une ville de 26.000 habitants, la victoire appelle l'humilité, la prudence et le recors à la concertation, trois éléments absents du tableau. L'orgueil électif est ainsi fait. Nos chers élus qui se répandent dans la presse locale de créer des comités citoyens, de donner un budget autonome à des comités de quartier, de vouloir associer le "peuple" qu'ils chérissent tant, oublient la politesse élémentaire quand il s'agit de petits arrangements entre soi.
Il y a un an, la ville avait glissé une délibération dans une liasse de décisions à prendre. On y apprenait que la maison de Célestin Gérard, pivot d'un ensemble patrimoniale regroupé autour d'une activité industrielle de fabrication de machinisme agricole, était vendue à un particulier, dûment nommé. Une partie du jardin public est d'ailleurs annexé à cette vente. Le communisme municipal s'affranchit et privatise un jardin public. Le tout pour 180.000 euros. Vierzonitude publie la délibération et la ville change de camp : elle ouvre cette vente à) d'autres investisseurs, que se serait-il passé si le pot aux roses n'avait été exposé publiquement ? La maison serait vendue aujourd'hui... Déni de démocratie.
A suivre....