La vente, par la ville de Vierzon, de la maison de Célestin Gérard, le créateur du machinisme agricole, pour 180.000 euros à un privé, n'est pas une simple affaire immobilière d'un proprio qui vend son bien. C'est la démonstration d'une idéologie obsolète. Il est essentiel de ne pas les laisser faire. "Les", ce sont les élus qui ont pris cette décision. Jusqu'en octobre, Vierzonitude va tenter de cristalliser les opposants à cette vente scandaleuse. Car c'est en octobre que la vente de cette maison doit être acter par le conseil municipal. D'ici là, il est urgent de se mobiliser.
C'est la démonstration d'une idéologie obsolète. La nouvelle maire qui crie son autonomie mais qu'on voit sur les photos de la presse locale, chaperonner par son prédécesseur, n'a d'autre sentiment que de suivre la ligne. Elle non plus, n'a pas l'intention d'organiser une concertation sur le sujet, ni de revenir sur cette décision stupide sous prétexte que Vierzon va mourir sous les dettes si les 180.000 euros de cette vente ne rentrent pas dans les caisses.
L'idéologie municipale veut hisser Vierzon au sommet d'une réputation qu'elle ne possède pas. Elle crie à la beauté de l'écologie mais elle est incapable de planter des arbres, de concevoir des espaces qui répondent aux exigences climatiques. Pierre : elle artificialise des terres pour des entreprises qui créent, à la chaîne, des travailleurs pauvres et mécanisent à outrance leur activité pour pouvoir se passer des salariés. En face, elle vend le patrimoine qui appartient aux Vierzonnais, sans état d'âme parce qu'il ne faut pas avoir beaucoup pour prendre une telle décision, à la barbe des associations locales qui défendent le patrimoine.
Cette idéologie piétine ainsi, sans vergogne, le passé et force le destin en s'inventant une autre histoire : ne pas associer Vierzon à Brel, ni aux tracteurs, ni à la ligne de démarcation, ni à Célestin Gérard, ni aux histoires qui font de Vierzon ce qu'est cette ville, réellement, en dehors de ses propres frontières politiques. Le communisme mourant veut se refait la cerise sur des activités contestables en matière d'environnement.
Et quand on la place devant le paradoxe du bitcoin, une cryptomonnaie basée sur la spéculation la plus sauvage, et que vomissent pourtant, nos édiles de gauche, elle se défend en expliquant qu'on ne fabrique pas cette monnaie à Vierzon. Non, cette ville a fabriqué les 3/5è de matériel agricole en France et que voit-on : un tracteur sur une vaste place qui vieillit mal.
La vente de la maison de Célestin Gérard est un acte que la municipalité de gauche de Vierzon veut porter comme un symbole héroïque : écraser la résistance qui est contre cette vente, céder à un privé dont on ne connaît pas les intentions, un bien public dès lors que la ville achète tout et n'importe quoi (ancienne Poste, locaux de Baracher Mathat...) La ville a rassemblée 580.000 euros pour refaire la pelouse synthétique d'un stade et elle serait incapable de résister à un manque à gagner de 180.000 euros, le prix de vente de la maison de Célestin Gérard.
La ville a parfaitement le droit de le faire croire, le citoyen a le droit de penser qu'on le prend vraiment pour un gogo.
A suivre...