La nouvelle maire de Vierzon n'a donc rien apporté de nouveau. Est-ce si étonnant ? Interrogée par l'élue de l'pposition, Mary-Claude Grison, Corinne Ollivier a campé sur les positions de son prédécesseur. "Il serait incensé de vendre la Maison de Célestin et une partie du jardin public. Cette demeure, patrimoine hérité du XIXè siècle appartient à un îlot urbain : jardin public, musée, bâtiment B3 et esplanade dite de La Française qu’il faut mettre en valeur et non amputer", a dit Mary-Claude Grison. Mais non. La maison sera vendue a répondu la maire.
La raison invoquée relève de l'imposture : car la ville a besoin de 200.000 euros, elle avait budgété la vente de cette maison. Mon oeil ! Il était facile de ne pas le faire, mais comme la ville n'avait aucune raison valable de vendre cette maison, elle a prétexté cette histoire de budget. Alors pourquoi, si la ville a besoin de sous, les frais de notaire sont-ils à la charge du vendeur et non de l'acheteur ?
On voit bien les fins de cette histoire : conclure, en passant par-dessus la tête de tout le monde, cette petite vente entre soi, actée entre soi, pour un projet entre soi dont on ne mesure pas encore la portée. Mais vendre une maison aussi historique à un privé, c'est un déni de bon sens et d'intelligence. Mais nos élus ont l'habitude d'avancer avec un buldozer en pulvérisant leur béton et leur bitume à tout va.
Il n'y a rien à rattraper dans cette ville, rien à sauver surtout pas l'égo de quelques uns et aure potentats aux relents monarchiques. Alors, bradez les cette baraque, piétinez aussi le site de la Française, rasez les fours à globe, envoyez les tracteurs à la ferraille et restez avec votre idéologie à deux balles, vos entêtements et vos aveuglements. Après tout, si Vierzon est ainsi, c'est votre oeuvre. Non, votre désastre.