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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


L'élu aux sports nous fait l'honneur de nous avoir répondu !

Publié par vierzonitude sur 19 Août 2022, 13:45pm

L'élu aux sports nous fait l'honneur de nous avoir répondu !

L'adjoint aux sports, Wendelin Kim qui doit être le seul à ne pas savoir qu'il n'est plus aux Insoumis mais au P.C nous fait l'honneur d'avoir répondu à Vierzonitude via les réseaux sociaux. Car attention, à Vierzon, il est interdit de critiquer le sport, il est interdit de critiquer le cout du sport, il est même interdit de critiquer tout court.

Car le jeune élu nous écrit ceci : "Le blog qui jette l'opprobre sur la municipalité de Vierzon alors que vous ne faites absolument rien pour faire avancer notre ville. Je me souviens que vous aviez déjà critiqué la venue du Tour de France à Vierzon." Fichtre, ce blog ne fait rien. Sauf que notre jeune élu n'en fait pas plus : rappelons que le coût de ce qu'il s'honore n'est que l'argent du contribuable, pas le sien. Vierzonitude ne ferait pas avancer notre ville, l'avantage au moins, c'est que ce blog ne la fait pas reculer contrairement à certains décisions municipales...

Notre jeune élu qui avait refusé que son visage apparaisse sur une photo postée par l'ex-députée parce qu'était de la majorité macroniste (quand son maire lui ouvre ses bras à Vierzon), nous explique ceci : "Concernant le nouveau terrain synthétique, oui nous avons obtenu 80% de subventions. 272.145€ (SDIL), 54.429€ de L'ANS, 100.000 € du Conseil Départemental et 20.000€ de la FAFA (Fonds D'Aide au Football Amateur)." Bon, ça on l'a déjà dit. 

"Ce terrain c'est uniquement des matériaux écologiques à base de chanvre et de canne à sucre. Il était nécessaire de refaire ce terrain qui était complètement usé. Je vous laisse le soin d'expliquer au club (qui compte plus de 500 licenciés), que le nouveau terrain synthétique n'est pas utile."

Il va falloir apprendre à lire, cher élu LF... P.C pardon. Nous n'avons jamais dit que c'était inutile, mais cher. Et qu'une ville qui peut réunir plus de 80% de subventions pour le sport peut le faire dans d'autres domaines comme la réfection de la rue Joffre par exemple.

"Concernant les 60.000€, vu que vous avez l'air d'être un expert du football, vous devriez sûrement savoir que le VFC sera le plus petit budget du championnat de N2." Vite, un feu d'artifice pour cet exploit !

"Concernant les SAV Rugby, lorsqu'un club descend d'une division, on applique pas directement la double peine, à savoir la descente + la baisse de la subvention municipale. La subvention a ensuite été diminué. Le club est en train d'évoluer concernant le sport féminin et il y a une une belle équipe première (invaincue à domicile l'année dernière). Les joueurs de rugby devraient faire selon moi, une belle saison." Nous avons allumé un cierge devant le siège du P.C pour cela !

L'élu aux sports ajoute : "Bref, en lisant un peu votre blog j'ai bien compris que vous êtes un expert de tout ou soit un expert de rien." Quand ce blog est apparu, l'élu aux sports était âgé de dix ans... Alors oui, on est un peu expert en tout, à Vierzonitude, surtout en mauvaise foi. L'élu n'en manque pas. Il fera carrière, c'est sûr.

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O
Oui
21/08/2022 09:46
Ce qui est sûr c'est que l'adjoint aux sports n'est pas un expert en capacité à accepter la contradiction et le débat ! Si ce blog dérange tant la municipalité, c'est qu'il fait bien son travail. Les critiques qu'il fait sont partagées par de très nombreux Vierzonnais, n'en déplaise à cet adjoint et à l'ensemble de l'équipe municipale qui mène une politique globalement négative pour la ville.
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P
PASCAL BEDIN
19/08/2022 16:27
Pour répondre à Monsieur l'élu aux sports, à l'exception de l'aide FAFA le reste sont des subventions et jusqu'à preuve du contraire c'est aussi nous qui les alimentons par nos impôts.<br /> Comme à chaque fois que les élus parlent des aides qui peuvent monter jusqu'à 80% d'un projet oubli de dire que cette argent n'ai pas miraculeux, c'est le nôtre aussi.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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