La vente de la maison de Célestin Gérard par la gauche vierzonnaise est un pur acte politique. Pire. C'est aussi un acte anti-écologique, à l'heure où les communistes de la section, aveuglés par leur militantisme, nous vante le P.C.F comme étant une force politique qui défend l'écologie. Arrêtez, on a des crampes de trop rire ! Car derrière la vente de la maison de Célestin Gérard se cache l'aliénation au privé d'une partie du jardin public, certes, que n'ont pas créé les communistes hégémoniques (pensez donc, c'est la municipalité de Jean Rousseau qui l'a fait !).
Or, à l'heure où dans des villes, des comités luttent pour la survie d'une rangée d'arbres (Orléans, Villegenon, Vierzon avec le cèdre de Bel Air...), à Vierzon, les élus, si prompts à se crever un œil pour du service public, vont privatiser en vendant la maison de Célestin Gérard une partie du jardin. Non content de bétonner, de bitumer, de participer au réchauffement climatique en minéralisant une place entière, la gauche vierzonnaise brade un jardin public.
Acte politique, nous insistons. Car la gauche communiste, si rapide à donner des leçons à tout le monde de démocratie, d'autonomie des citoyens, tient son petit peuple à l'écart, petit peuple dont une infime partie a voté pour eux, mais peu importe le résultat pourvu qu'on ait l'indemnité. Car l'action municipale vierzonnaise ne découle pas d'un souci purement collectif, elle suit la pente d'une idéologie qui conduit la ville de Vierzon à se vider de ses habitants, à se détériorer, à s'user pendant que l'argent public va à ce qui brille : au show-business d'un festival à paillettes et à une école privée pourvoyeuse de Tesla.
C'est vrai qu'à côté de ces aspirations capitalistiques par des anti-capitalistes qui ne rêvent que d'en être (des capitalistes), nos petits rêves de planteurs d'arbres, de pourvoyeurs d'ombre, de distributeurs de fraîcheur, de donneur de bien-être, doivent bien les faire rigoler. Des pelouses à plus de 500.000 euros, des campus à 3,5 millions, des giratoires à 500.000 euros, des offices de tourisme démesurés, pas de doute, nos élus de sous-préfecture se prennent pour des cadors de mégapoles.
Vous avis dit 2026 ? Il est bon d'y réfléchir en mettant un bon coup de pied au cul à la politique politicienne.