La communauté de communes de Vierzon peut bien nous raconter n'importe quoi, on n'est surtout pas obligé de la croire. Le commerce. Vaste sujet. Rue Joffre. Autre vaste sujet. On a lu et relu des satisfecit de l'opération Coeur de ville et son accompagnement dans le paiement des loyers pour revigorer le commerce. Vaste farce.
D'abord, parce qu'aucun point d'étape n'est réalisé. On ne sait pas combien, qui, quoi, où ? Le flou total. Mais le flou, ça s'organise pour éviter les sujets qui fâchent. Ensuite, quel type de commerces ? Il n'y a qu'à arpenter la rue Joffre pour s'apercevoir que les commerces n'en sont pas tous. Certes, les pas de porte sont loués mais à des activités diverses autre que le commerce.
Certaines, ont leur porte toujours fermée, n'entraine aucune attraction. Les réussites se comptent sur les doigts de la main. Déjà, des activités aidées ont fermé leur porte, la dernière en date Art de rue, art populaire, en bas de la rue Joffre. D'autres ont ouvert et fermé. La rue Joffre en est au même point, avec ou sans cette action.
Surtout parce que la ville et la communauté de communes s'en contrefoutent ! Ils ont toujours renâclé pour aider le commercer. Vingt-cinq pas de porte sont fermés, vingt-et-un sont ouverts. Une réussite vraiment, on peut le dire ?
Mais il y a pire : ville et communauté de communes ont enterré la rue Joffre depuis longtemps. On y voit encore des vitrines en bois, d'autres fermés qui créent un environnement anxiogène. Et nos élus se pavanent en se félicitant que des commerces ont rouvert à Vierzon ! On compte bien sûr sur les indécrottables militants pour donner la réplique à Vierzonitude ! Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.