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Vierzonitude

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Quand la rivalité Vierzon-Méreau fait des dégâts collatéraux

Publié par vierzonitude sur 29 Août 2022, 13:00pm

Quand la rivalité Vierzon-Méreau fait des dégâts collatéraux

Vierzonitude a reçu ce témoignage.  C'est l'histoire d'un couple de Vierzonnais, âgés et qui ont de sérieuses difficultés de mobilité. Leur fils a réussi à leur trouver un médecin qui accepte de les prendre comme nouveaux patients, ceci après de longues recherches.

En effet leur ancien médecin traitant, exerçant à Vierzon, a arrêté son activité suite à des problèmes de santé. Hors, leur nouveau médecin traitant est sur la commune de Méreau. Le fils a donc contacté le CCAS de Vierzon afin que ses parents puissent être emmenés chez leur médecin. La réponse a été négative car ce médecin se trouve en dehors de la commune !

Une raison confirmée, nous explique-t-on dans ce témoignage, par un responsable à la mairie de Vierzon. Le motif évoqué  : "pas d’accord au niveau de l'inter-communalité". Ces Vierzonnais, non imposables , aux revenus modestes et n'ayant pas de véhicule, doivent donc faire appel soit à un taxi ou à la gentillesse des voisins. 

Pourtant, Méreau est beaucoup plus près que Graçay, Saint-Hilaire-de-Court ou Genouilly. Mais que voulez-vous, d'un côté la droite luroise (Méreau fait partie du canton de Lury) ne veut pas côtoyer les communistes vierzonnais et le P.C.F de Vierzon veut tout régenter.

 

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Commenter cet article
C
Chupa Chups
24/08/2022 15:00
Bonjour Vierzonitude,<br /> <br /> Pour information, le canton de Lury-sur-Arnon n'existe plus depuis 2015... Merci de vous mettre à la page.
Répondre
L
Le vierzonnais
25/08/2022 11:02
De quelle pression parlez-vous? Argumentez s'il vous plaît. Cdt.
V
vierzonitude
24/08/2022 22:54
La pression politique que la droite y exerce est toujours à la page....
A
Aouf!
24/08/2022 14:16
Alors ça, c'est borné et dégueulasse! Ils peuvent bien faire quelque chose pour un couple de vierzonnais âgés, fragiles et peu fortunés. Ils savent très bien que l'on manque de médecin. <br /> C'est de l'aveuglement stupide et dangereux! <br /> Qu'ils réagissent et comprennent les soucis qu'ils créent, tout cela pour 5kms dans un sens plutôt que dans un autre.
Répondre
L
Le vierzonnais
25/08/2022 11:05
Vous soulignez la différence entre le bon sens et l'idéologie. Faire l'effort reviendrai à admettre qu'ils ont mal géré...
O
Oui
24/08/2022 09:12
Ce sont les mêmes qui parlent de la brutalisation et du mépris des pauvres par LREM ou la droite !
Répondre
L
Le vierzonnais
25/08/2022 11:06
Tout a fait!
L
Le vierzonnais
23/08/2022 17:21
Qu'est ce qui vous fait dire que la droite luroise ne veut pas cotoyer les communistes vierzonnais? Toute l'actualité locale ou nationale montre que la droite est bien plus ouverte d'esprit et au débat que la gauche actuelle. Bien sûr pas toute la gauche en réalité mais tant qu'elle ne se détache pas de la NUPES, c'est compliqué de faire le distingo. Merci par avance.
Répondre
L
Le vierzonnais
24/08/2022 13:25
J'espérai un ou deux arguments mais pour l'instant...

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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