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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Vierzon ou la faillite écologique et environnementale

Publié par vierzonitude sur 7 Septembre 2022, 06:03am

Vierzon ou la faillite écologique et environnementale

Avec une maire adjointe à l'environnement, une autre aux espaces naturels sensibles, à la nature et à la biodiversité et une troisième aux déplacements doux, l'environnement et l'écologie sont comme le patrimoine, une faillite royale ! Il a fallu attendre l'initiative des élus Insoumis, de planter mille arbres d'ici à la fin du mandat, pour qu'une conscience écologique et environnementale surgisse de la politique politicienne. Les élus de la majorité n'aiment pas l'écologie, encore moins l'environnement. Sinon, ils n'auraient pas forcé un élu de la majorité, estampillé EELV à démissionner parce qu'il s'était élevé contre le projet de plateforme logistique géante.

Les élus communistes considèrent les prairies comme sans importance, se moquent de la biodiversité, ils avancent avec leurs gros sabots au même rythme que les poids-lourds. Non, ce n'est pas vrai, Vierzon n'a aucune conscience écologique sinon les élus n'auraient pas laissé construire une place Jacques-Brel aussi minérale, aussi dénuée d'espaces verts à tel point que la température y dépasse les 50° sur les pavés.

Qu'a fait la ville depuis 2008 en, matière d'écologie ? Un centre routier près de la forêt ? Une artificialisation massive des sols au nord de Vierzon, le long de la route de Neuvy, bétonnage en règle (la vague de la place Jacques-Brel), bitumage du moindre espace pour y coller un parking... Aucune réflexion sur la place des piétons en centre-ville, la preuve, la place du Mail est toujours ouverte à la circulation l'été avec les terrasses des cafés et des restaurants. L'avenue de la République est toujours en double sens, sans arbres, sans bancs, sans espaces verts...

On ne parle pas de la place du vélo. Depuis le passage du Tour de France, rien n'a changé, hormis quelques pistes cyclables peintes sur la route sans plus d'espace. Où sont les espaces doux ? Une chimère. La ville de Vierzon n'a même pas eu l'idée de construire une piste cyclable entre la rue Armand Brunet et les Forges, il y a pourtant de la place ! A cet endroit aussi, aucun arbre, rien, un désert. Que dire de la gestion du jardin de l'Abbaye ? Qu'ont créé les élus depuis 2008 en matière d'environnement ? Ah si, elle a capté les subventions pour l'isolation thermique mais autorise une armada de camions à venir polluer l'orée de la forêt.

Le député communiste qui représente l'écologie c'est comme décréter que la Russie représente la démocratie. Il faut être sérieux parfois. Alors, que notre nouvelle maire nous assure qu'elle est autonome, mais quand la CGT, le syndicat auquel elle appartient soutient des deux mains le projet de plateforme logistique, on peut dire que tout est d'ores et déjà biaisé. On attend beaucoup du projet de mille arbres à Vierzon. L'herbe qui pousse sur les trottoirs est le seul projet écologique de Vierzon. Malgré trois élus qui s'en occupent, le résultat est proche de zéro. Et on continue de crever doucement du réchauffement climatique...

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C
Cincinnatus
07/09/2022 08:55
Non ?!?! Il existe, au sein de la Municipalité, un adjoint à l'"Environnement", un autre aux "Espaces naturels sensibles, à la nature et à la biodiversité" et un troisième aux "Déplacements doux" ? Ce n'est plus une Municipalité, c'est Grand Guignol ! Parce que sur le papier et en communication, cela existe. Mais dans les faits...
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P
Pierrot
07/09/2022 21:52
Et comme il faut payer tout ce petit monde , à combien sont les impôts locaux déjà ?
L
Lev
07/09/2022 08:36
En échange de ces 1000 arbres indispensables en lisière de la forêt de Sologne, on va pouvoir continuer le projet Virtuo tous unis derrière notre maire dans la continuité de notre depute
Répondre
B
Bruno
20/08/2022 18:53
Voilà tout est dis c'est la'place qu'ils veulent le reste on s'en fout
Répondre
M
Maurice
19/08/2022 10:03
Maire indemnité 3500 euro<br /> Adjoint 1280 euro<br /> Tout ça pour une ville de 25000 habitants
Répondre
O
Oui
15/08/2022 09:42
Tout est dit. Cette municipalité doit être une des plus nulles de France en la matière.
Répondre
J
Jean-Pierre THYRION
09/08/2022 16:52
Ben oui, mais en ce qui concerne la place Jacques Brel, je suppose que c'est le fruit d'un étude économique béton (si j'ose dire)! Car s'il y avait des arbres, peut-on imaginer le coût induit par l'arrosage de ces derniers en période de canicule ainsi que pour le soufflage et le ramassage des feuilles à l'automne vu les prix des carburants??? soyons raisonnables . Ceci dit, la mise en place de faux arbres en plastique aurait peut-être résolu une partie des problèmes???
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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