"Nous allons redynamiser la ville en accueillant des étudiants", soulignait Corinne Ollivier, la maire de Vierzon, accompagnée du député Nicolas Sansu, lors d’une visite du chantier, en juillet. 425.478 euros de travaux à la Décale plus tard et... zéro élève ! La pire note qu'on puisse imaginer.
Les deux "grandes écoles parisiennes prestigieuses", Isit et Efrei, qui promettaient aux élus vierzonnais, des flots d'élèves, précipitant des travaux coûteux à la Décale, ont réussi l'exploit de réunir... zéro élève pour cette rentrée contre 30 à Paris et 10 à Bordeaux, nous apprend la presse locale.
Et pire que ça, nos élus éblouis par les paillettes dans leur vie et les moulures au plafond, ont prévu ces deux écoles dans le campus numérique qui se construit au B3 alors qu'Algosup réunit seulement 48 élèves, le campus connecté 16 et les deux écoles "prestigieuses parisiennes", rien !
425.478 euros balancés par les fenêtres. Pour l'excuse, les écoles auraient été victimes de Parcoursup, la ville et la communauté de communes, victimes de naïveté. Les douze candidats via Parcoursup étaient parisiens et sont restés à Paris. Sans blague ! Du coup, l'école va proposer non plus une formation pour les bacheliers mais de la formation continue. L'orgueil des élus va en prendre un coup. Le problème, c'est que balancer ce genre de formations à Vierzon alors qu'elles sont dispensées dans des villes plus attractives, c'est forcément casse-gueule.
Mais le pire de tout, c'est que nos élus puissent croire à ce genre de poudre aux yeux engageant des fonds publics pour des écoles, en plus, privées. Ils sont tellement persuadés d'être les meilleurs du monde, qu'ils en oublient ce qu'ils sont vraiment : une ville moyenne, qui perd des habitants, au milieu de la France. C'est cela Vierzon, et rien d'autres. Et au lieu d'avoir des rêves de grandeur et de prestige, que les élus assurent le quotidien. Ledger et ses rêves numériques sont montés à la tête des élus. Qui cherchent maintenant ce qu'ils vont mettre dans les locaux rénovés pour 425.000 euros. Du gâchis.
Et comme disait la nouvelle maire : "Mais quand les étudiants déménageront au B3, dans le futur campus numérique, une question se posera : "Que ferons-nous de ces locaux ? La réponse n’est pas encore connue." Ah, le problème est arrivé plus vite que prévu.
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Faute d'étudiants cette année, la nouvelle formation qui devait ouvrir à Vierzon, à l'initiative des écoles Isit et Efrei, ne verra pas le jour. Les deux écoles parisiennes devraient revenir ...