L'opposition est anesthésiée, les élus de la majorité, du moins ceux qui n'ont pas la couture sur le doigt du pantalon, aux abonnés absents : à Vierzon, cela ne dérange personne qu'on gaspille 425.000 euros dans un projet d'écoles qui, au final, n'ont attiré aucun élève. Que la ville de Vierzon, embarrassée, refuse de s'exprimer, c'est son problème. Mais il y aurait donc, en dehors de madame la maire, 34 élus qui s'en foutent que deux écoles parisiennes promettent monts et merveilles, que la ville réalise des travaux... pour rien ! Cette ville est merveilleuse, elle a complètement anéanti toute liberté de critique et offrent à ses élus un blanc-seing pour faire n'importe quoi.
A moins que les élus se réservent pour le conseil municipal du 6 octobre. Sauf que la politique, ce n'est pas seulement une fois tous les deux mois. La vente de la maison de Célestin Gérard, la vente du terrain face à l'Ehpad du Clos-du-Roy, l'échec cuisant des deux écoles parisiennes, la hausse de 80.000 euros du coût du campus numérique... tout va bien dans le meilleur des mondes.