Dans une ville comme Vierzon, qu'est ce qui est le plus important ? Le siège de la cellule du Parti communiste pour une poignée de nostalgiques de la guerre froide qui se comptent entre eux ou la maison historique, certes d'un patron mais qui n'était pas au CAC 40, celle de Célestin Gérard qui a créé l'industrie du machinisme agricole à Vierzon et fait la réputation de la ville.
La question n'est pas saugrenue. Car la maison de Célestin Gérard sera plus utile que le siège du P.C pour ne pas dire le P.C lui même. Recroquevillé désormais sur un électorat peau de chagrin, le Parti communiste de Vierzon est sous perfusion. Et sa gestion d'un autre temps donne ce que l'on voit à Vierzon, des paillettes, du strass et on ne regarde surtout pas dans les détails. Une petite ville qui se prend pour une grande sans en avoir les moyens.
Il doit ses victoires non pas aux gens qui votent pour lui mais aux abstentionnistes qui ont baissé les bras depuis longtemps. Le communisme municipal est aussi utile aujourd'hui qu'une averse pour la nappe phréatique : elle fait du bruit en tombant abondamment mais ne pénètre rien, surtout pas les esprits.
Quand en prime, la maire est doublée d'une syndicaliste CGT, un syndicat à Vierzon qui à chaque manif, réunit moins de manifestants que la pétition de Vierzonitude contre la vente de la maison de Célestin Gérard, on comprend vite que la ville part à vau l'eau avec des idéologues de cette trempe.
Reste à savoir comment s'en sortir. On y réfléchit.